La chute du club Better Days ! un sort qui peut parfois toucher même les clubs les plus prestigieux.
Les années 70 et 80 sont indéniablement les décennies phares de la scène des clubs new-yorkais, surtout dans l’underground.
Des figures emblématiques comme David Mancuso au Loft, Nicky Siano à la Gallery, Larry Levan au Paradise Garage et Tony Humphries au Zanzibar de Newark, New Jersey, ont non seulement contribué à établir cette scène, mais ont également façonné notre conception même du « clubbing ».
Cependant, un autre lieu de danse tout aussi influent de cette époque semble souvent passer inaperçu : le Better Days.
Situé au cœur de la ville, ce club emblématique a ouvert ses portes en 1972 et est rapidement devenu un refuge pour les amateurs de disco et de house music.
Il a attiré une clientèle diversifiée, allant des jeunes fêtards avides de nouvelles expériences musicales aux DJ les plus réputés de l’époque, qui venaient y tester leurs dernières créations.
Le Better Days, situé au cœur d’un quartier vibrant et en pleine mutation, était bien plus qu’un simple club ; c’était un véritable temple de la musique underground où se mêlaient rythmes innovants et atmosphères électriques.
Malgré son succès fulgurant et son rôle central dans la scène musicale alternative des années 80, le Better Days a connu une fin peu glorieuse en 1990.
Cette fermeture soudaine a été principalement due aux changements économiques drastiques, comme la récession qui a frappé durement les industries du divertissement, ainsi qu’aux évolutions culturelles marquées par l’émergence de nouvelles tendances musicales et de nouveaux lieux de fête.
Ces facteurs combinés ont fini par affecter même les meilleurs établissements nocturnes de l’époque, scellant ainsi le destin de ce lieu emblématique.
Better Days n’était pas particulièrement luxueux – un bar, une piste de danse et quelques éclairages minimalistes – mais certains des grands noms de la scène new-yorkaise y ont fait des merveilles depuis la cabine DJ.
C’était l’un des grands incubateurs de musique dance de New York. Parmi ses nombreuses distinctions, Better Days a donné naissance au morceau emblématique de house « Do It Properly » et, plus tard, à C&C Music Factory.
Mais surtout, le club a accueilli deux résidences iconiques : celle du regretté Tee Scott, le DJ et remixeur adoré qui a fait de Better Days son foyer dès les débuts du lieu jusqu’en 1980, et celle de Bruce Forest, le prolifique magicien du studio qui a ensuite produit et remixé des artistes allant de Giorgio et Carl Bean à Madonna et Whitney Houston.
Peut-être encore plus que ses contemporains tels que le Garage, Better Days était un véritable refuge pour les marginalisés de la société.
Ce club emblématique de la scène underground new-yorkaise offrait un espace sûr et accueillant où chacun pouvait s’exprimer librement.
Glenn « Sweety G », un chanteur populaire de l’époque Better Days, connu pour des morceaux phares comme « Mind Games » de Cultural Vibes, décrit cet endroit avec une immense affection : « Le loyer en retard, les disputes familiales, le stress du travail que vous ne trouviez pas – vous laissiez tout cela au vestiaire en entrant.
Vous faisiez simplement la fête dans cet espace qui ressemblait à une maison chaleureuse et inclusive.
Et devinez à qui appartenait cette maison ? Elle appartenait aux personnes sur la piste de danse. » Ci-dessous, certaines de ces personnes – y compris Melanie, la sœur du célèbre DJ Tee Scott – partagent leurs souvenirs et racontent l’histoire unique de Better Days, un lieu où la musique et la communauté se mêlaient pour créer des moments inoubliables.
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Chaque jour de la semaine, "La Duchesse de Barbès" prend les rênes de notre station pour une expérience sonore inoubliable. Avec sa sélection pointue de classiques intemporels et de perles méconnues, elle crée une atmosphère irrésistible qui vous transporte instantanément sur le dancefloor. Sa session Soul Disco et Funk est un véritable feu d'artifice musical, garantissant que chaque auditeur trouve son bonheur, quel que soit son humeur.