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James Hamilton 1975-82

today16 mars 2025 1 5

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James Hamilton, géant de 2,03 mètres et figure emblématique de la presse musicale britannique, a révolutionné la scène disco au Royaume-Uni entre 1975 et 1982 à travers sa chronique « Disco Pages » dans Record Mirror, façonnant ainsi toute une génération de DJs et catalysant l’évolution de la culture club britannique.

 

James hamilton disco page
James Hamilton « disco page »

James Hamilton Début de Carrière

Né le jour de Noël 1942, James Hamilton a débuté sa carrière de DJ au début des années 1960 en animant des soirées rhythm & blues dans les clubs londoniens.

Son parcours l’a ensuite mené aux États-Unis, où il a travaillé pour Seltaeb, la société détentrice des droits de merchandising des Beatles, devenant chasseur de talents pour leur division musicale.

Cette expérience américaine s’est révélée cruciale, lui permettant de côtoyer des légendes comme Sam Cooke, Diana Ross et James Brown.

De retour en Angleterre, il a adopté le nom de scène « Doctor Soul« , devenant DJ résident au club The Scene et compilant un album pour Sue Records.

Son parcours atypique incluait également des résidences dans des clubs appartenant aux frères Kray et l’animation de bals de débutantes dans des demeures aristocratiques, forgeant ainsi une vision unique de la culture dance.

Impact des ‘Disco Pages’ James Hamilton

La chronique « Disco Pages » de Hamilton dans Record Mirror est rapidement devenue une lecture incontournable pour les DJs britanniques sérieux, créant une véritable communauté nationale.

Son influence s’est manifestée à travers plusieurs innovations clés :

  • Introduction du concept de « beat mixing » le 31 janvier 1976

  • Première critique d’un maxi 45 tours le 14 février 1976

  • Annonce de l’arrivée commerciale des premiers maxis 45 tours au Royaume-Uni le 16 octobre 1976

  • Mention initiale du terme BPM (beats per minute) le 29 avril 1978

  • Intégration systématique des comptes BPM dans ses critiques à partir du 6 janvier 1979

Ces innovations ont révolutionné la pratique du DJing au Royaume-Uni, permettant aux DJs britanniques de rattraper leurs homologues américains en matière de mixage fluide.

Comme l’a souligné Eddie Gordon, ancien responsable A&R chez Manifesto, la chronique de Hamilton a créé un lien crucial entre les DJs à travers le pays, favorisant le partage d’informations sur les morceaux joués et les tendances émergentes.

Le Style d’écriture unique de James Hamilton

Le style d’écriture de James Hamilton était aussi distinctif que son influence sur la scène disco britannique.

Ses critiques, publiées dans sa chronique « Disco Pages » du Record Mirror, étaient caractérisées par un langage vivant et rythmé, reflétant l’énergie de la musique qu’il décrivait.

Son approche unique combinait une expertise technique pointue avec un enthousiasme contagieux pour la musique dance.

Hamilton avait développé un style « saccadé, bégayant, propulsé par la charleston, palpitant à 120-130 bpm », qui mimait le rythme des morceaux qu’il critiquait.

Cette technique d’écriture immersive permettait aux lecteurs de presque « entendre » la musique à travers ses mots.

Ses descriptions étaient souvent parsemées d’onomatopées et de néologismes, créant un langage propre à la culture disco qu’il contribuait à façonner.

Ses critiques étaient considérées comme paroles d’évangile par la communauté des DJs, beaucoup achetant des disques sans même les avoir entendus, uniquement sur la base de ses recommandations.

Cette confiance était le fruit de sa connaissance encyclopédique de la musique et de son oreille affûtée pour repérer les futurs hits.

L’innovation majeure de Hamilton fut l’introduction systématique des BPM (beats per minute) dans ses critiques à partir de 1979.

Cette information technique, cruciale pour les DJs pratiquant le beat mixing, était présentée de manière organique dans ses textes, mêlant ainsi expertise technique et critique musicale.

Pete Tong, figure emblématique de la radio britannique, a souligné l’autorité inégalée de Hamilton en tant que journaliste musical : « Je pense que la raison pour laquelle il avait de l’autorité était qu’il était présent depuis si longtemps, il puisait dans une telle richesse de connaissances que même si vous n’étiez pas d’accord avec ce qu’il disait, vous deviez respecter son opinion ».

Le style unique de Hamilton a non seulement informé et guidé une génération de DJs, mais a également contribué à créer un langage et une culture spécifiques autour de la musique disco au Royaume-Uni.

Son héritage linguistique et stylistique reste une partie intégrante de l’histoire de la musique dance britannique.

Faire revivre l’héritage de James Hamilton

La redécouverte de l’héritage de James Hamilton connaît un regain d’intérêt grâce à la publication de « James Hamilton’s Disco Pages 1975-1982 », un ouvrage monumental compilant ses chroniques hebdomadaires pour Record Mirror.

Ce livre de plus de 500 pages, fruit d’un travail minutieux de compilation, offre un aperçu sans précédent de l’évolution de la scène disco britannique à travers plus de 5000 critiques de disques, des classements mensuels et annuels, ainsi qu’un compte-rendu détaillé des développements dans le monde des DJs, des clubs et de l’industrie de la musique dance.

Ce projet ambitieux, initié par Greg Wilson et son label Super Weird Substance, vise à remettre en lumière l’importance capitale de Hamilton dans l’histoire de la musique dance britannique.

Mike Atkinson, l’architecte derrière le site web jameshamiltonsdiscopage.com, a joué un rôle crucial dans la réalisation de cet ouvrage, transformant une ressource en ligne déjà impressionnante en un document physique inestimable.

L’impact de Hamilton sur la scène britannique est souligné par des figures emblématiques de l’industrie.

Norman Cook (alias Fatboy Slim) et Greg Wilson ont contribué aux avant-propos du livre, soulignant l’influence durable de Hamilton sur leur carrière et sur l’ensemble de la culture club britannique.

Pete Tong, qui a repris le flambeau de l’influence médiatique de Hamilton dans les années suivantes, a salué l’autorité et la richesse des connaissances de son prédécesseur.

Le livre ne se contente pas de reproduire les chroniques de Hamilton ; il les contextualise et les organise de manière à offrir une véritable chronique de l’ère disco au Royaume-Uni.

Chaque mois est accompagné d’une playlist, et de multiples index facilitent la navigation dans cette masse d’informations.

Cette approche permet non seulement de préserver l’héritage de Hamilton, mais aussi de le rendre accessible et pertinent pour les nouvelles générations de DJs et d’amateurs de musique.

La publication de ce premier volume, couvrant la période 1975-1982, marque le début d’un projet plus vaste.

Un second volume, prévu pour l’année suivante, couvrira la période 1983-1989, promettant de compléter ce portrait exhaustif de l’évolution de la musique dance britannique à travers le prisme unique de James Hamilton.

Cette initiative de préservation et de diffusion du travail de Hamilton s’inscrit dans une démarche plus large de reconnaissance de son rôle fondamental dans le développement de la culture club britannique.

En ressuscitant ces pages, c’est toute une époque qui reprend vie, offrant aux nouvelles générations un accès direct à la source d’inspiration de nombreux pionniers de la scène électronique actuelle.

 

L’Introduction des Maxi 45 Tours : Une Révolution Musicale

Le maxi 45 tours, né dans les années 1970 avec l’avènement du disco, a révolutionné l’industrie musicale en offrant une qualité sonore et une durée d’écoute supérieures aux formats existants.

Son invention, fruit du hasard, est attribuée au producteur Tom Moulton qui, confronté à une pénurie de supports vierges pour 45 tours, a utilisé un vinyle de 30 cm pour graver un single.

Cette innovation a permis d’augmenter significativement la dynamique sonore et d’étendre la durée des morceaux.

Le format maxi se distingue par ses sillons plus larges que ceux d’un 33 tours, permettant d’inclure davantage d’informations sonores.

Cette caractéristique technique offre aux artistes la possibilité de créer des versions longues, des remixes, ou d’ajouter des titres supplémentaires, enrichissant ainsi l’expérience d’écoute.

Les DJ ont rapidement adopté ce format pour sa manipulation aisée et sa qualité sonore supérieure, particulièrement adaptée aux environnements de club.

Le premier maxi 45 tours officiellement commercialisé était une version remixée et rallongée de « Ten Per Cent » du groupe Double Exposure, sorti sur le label Salsoul en 1976.

En France, Laurent Voulzy a introduit ce format l’année suivante avec « Rockollection« .

Cette innovation a permis aux artistes de proposer des versions étendues de leurs morceaux, allant de 5 à 20 minutes, parfois plus, idéales pour l’exploitation en discothèque.

L’impact du maxi 45 tours sur la culture musicale a été considérable.

Il a non seulement influencé la production musicale, en encourageant la création de versions longues et de remixes, mais a également transformé la pratique du DJing.

Les disc-jockeys ont pu exploiter ces versions étendues pour créer des transitions plus fluides et maintenir l’ambiance sur les pistes de danse pendant de plus longues périodes.

La qualité sonore supérieure du maxi 45 tours est particulièrement évidente lors de comparaisons avec d’autres formats.

Des tests d’écoute ont révélé que les versions maxi offraient souvent des basses plus amples et puissantes, ainsi que des médiums et des aigus plus détaillés que leurs homologues en 33 tours ou en CD.

Cette différence qualitative a contribué à faire du maxi 45 tours un objet de collection prisé, même après l’avènement du CD.

Bien que le format ait connu son apogée dans les années 1970 et 1980, son influence perdure.

Aujourd’hui, le maxi 45 tours reste un support apprécié des collectionneurs et des audiophiles, témoignant de son importance historique dans l’évolution de la musique enregistrée.

Son héritage se manifeste également dans les pratiques actuelles de production et de remixage, où l’esprit d’expérimentation et d’extension des morceaux, initié par le maxi 45 tours, continue d’inspirer les artistes contemporains.

Écrit par: Team Funky Pearls

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