Danny Krivit : 50 ans d’Influence dans la Vie Nocturne New-Yorkaise

Ayant grandi dans Greenwich Village, à New York, dans les Mothers of Invention vivaient au bout du couloir et Sid Bernstein ( les années 1960, Danny était entouré de musique. Sa mère,manager des Rascals) habitait à l’étage.

Les membres des chanteuse de jazz accomplie, et son père, ancien manager du lég Rascals venaient souvent chez les Krivit pour répéter leurs futurs succès au piano.

À l’école, Danny avait pour ami proche et camarade de classe le fils de Creed Taylor, le génie de la production derrièreendaire trompettiste de jazz Chet Baker avant d’ouvrir « The de nombreux artistes des labels VERVE, C.T.I. et KUDA. Ninth Circle », un lieu prisé du Village où Danny travaillait enfant.

Un autre ami proche, le légendaire Nile Rogers, a aidé Danny à choisir sa première guitare.

C’est là que Danny a rencontré certaines des personnalités les plus influentes de la scène musicale : Janis Joplin, Jimi Hendrix, Charlie Mingus, John Lennon et Yoko Ono, entre autres.

Sa maison était également un foyer d’inspiration musicale, avec les Mothers of Invention qui vivaient à quelques portes et Sid Bernstein (manager des Rascals) qui habitait à l’étage.

Les membres des Rascals venaient régulièrement chez les Krivit pour répéter leurs futurs succès au piano.

À l’école, un ami proche et camarade de classe était le fils de Creed Taylor, le génie de la production derrière de nombreux artistes ayant enregistré sur les labels VERVE, C.T.I. et KUDA. Un autre ami proche, le légendaire Nile Rogers, a aidé Danny à choisir sa première guitare.

En 1970, Danny était déjà un passionné de vinyles et un DJ amateur. Cependant, ce n’est qu’en 1971 que sa carrière de DJ professionnel a véritablement pris son envol.

C’est à cette époque qu’un autre voisin et ami de Danny, vice-président de Polydor Records, lui a présenté l’un de ses artistes préférés de tous les temps : le légendaire James Brown.

Ce dernier a offert à Danny des exemplaires promotionnels en avant-première de « Get On The Good Foot » et « Think » de Lynn Collins. Parallèlement, Danny a commencé à mixer et à programmer la musique pour « The Ninth Circle », qui avait été transformé en discothèque.

En 1975, le père de Danny a ouvert son deuxième club, « Ones », où Danny a été le DJ exclusif jusqu’en 1977.

Les sets de Danny ont rencontré un grand succès, ce qui l’a amené à promouvoir et à animer son propre club après les heures d’ouverture, situé non loin de là.

À ce stade, Danny faisait partie intégrante de la scène underground et fréquentait de nombreux clubs, rencontrant certains des plus grands noms du DJing de l’époque.

Parmi eux se trouvaient Nicky Siano (du Gallery), Walter Gibbons (du Galaxy 21), Tee Scott (du Better Days), David Rodriguez (du Limelight), Richie Kaczar (du Club Hollywood) et Bobby DJ (du Le Jardin), entre autres.

Bien que tous ces noms soient remarquables, un DJ et un club se démarquaient particulièrement : David Mancuso et The Loft.

The Loft, un centre musical et un lieu emblématique pour les DJs, était un endroit unique et le foyer du premier « Record Pool » pour DJs.

C’est là que Danny a noué de longues amitiés avec les DJs Larry Levan et François Kevorkian (Francois K).

En 1977, lorsque Danny a commencé à mixer chez « Trude Hellers », il est également devenu un fervent adepte du roller.

Avec sa petite amie de l’époque, Daphne Rubin Vega, ils allaient régulièrement patiner jusqu’au Paradise Garage.

Là-bas, Larry leur permettait de patiner dans le club pendant qu’il testait les nouveaux disques de la semaine sur le système sonore.

Le Garage est resté le principal terrain de jeu de Danny jusqu’à sa fermeture en 1987.

Au fil des années 70, la liste des résidences de DJ de Danny n’a cessé de s’allonger.

En 1979, après avoir mixé lors de l’inauguration du Roxy, il est devenu leur DJ résident principal pour les quatre années suivantes.

Au début des années 80, le Roxy était le repaire de certains des meilleurs DJs de Hip hop de l’époque tels que « D.S.T« , GrandMaster Flash et Africa Bambaata. Grâce à son adoption précoce du scratch mixing, Danny a été surnommé Danny Rock.

Tout au long des années 80, jouant souvent 6 ou 7 nuits par semaine, la liste des clubs où il a joué s’est considérablement étendue et comprenait des lieux comme Area, Danceteria, The Ice Palace, Laces, The Limelight, Red Zone, Save The Robots, Studio 54 (Îles Vierges), Tracks, The Tunnel, The World et bien d’autres encore.

Il a même été invité à se produire au légendaire Paradise Garage.

Depuis la fin des années 70, des magazines spécialisés comme Billboard (auquel il contribue encore chaque semaine), Cash Box, Record World et Dance Music Report, entre autres, ont publié les listes de lecture de Danny.

Ses mix tapes étaient également diffusées régulièrement sur les stations de radio new-yorkaises WBLS, WKTU et KISS FM.

Les années 80 marquent le début du travail en studio de Danny.

Il a collaboré sur des morceaux avec des légendes telles que James Brown – « Soul Power« , « Give it up and Turn it loose« , « Funky Drummer » (considéré comme la chanson la plus samplée de l’histoire !), Ecstasy, Passion & Pain – « Touch and Go« , Brenda and the Tabulations – « Let’s Go All the Way« , Gloria Gaynor – « Casanova Brown« , et probablement la version la plus emblématique du classique de MFSB – « Love Is The Message« .

Dans les années 90, Danny a atteint un statut légendaire parmi les jeunes et les anciens, tout en continuant à tracer de nouvelles voies dans la musique dance jusqu’au nouveau millénaire.

Il a hérité du Ninth Circle de son père et a continué à mixer dans des clubs new-yorkais tels que Mars, Tracks, The Choice, Palladium, Shelter, Sound Factory Bar, Twilo, The Warehouse, et même The Loft.

En 1996, Danny a rejoint Francois K et Joe Claussell pour former l’équipe Body and Soul au club Vinyl à New York, où il jouait régulièrement tous les dimanches pendant toute la durée de l’événement.

Il a également mixé régulièrement dans divers clubs à New York, au Japon et ailleurs.

Body & Soul a également organisé des événements spéciaux à Amsterdam, Baltimore, Brésil, Canada, France, Los Angeles, Londres, Miami, Portugal, Italie, San Francisco, Singapour et des événements annuels sensationnels au Japon. L’année 2021 marquera les 25 ans de Body & Soul.

Bien que Body & Soul à New York continue de prospérer en tant qu’événement saisonnier depuis 2002, Danny connaît un succès similaire en solo en tant que DJ résident de la fête primée « Best Party In NYC« , « THE 718 SESSIONS« .

Cette fête, qui a débuté à Brooklyn (718), a gardé son nom même après son déménagement à Manhattan. Désormais dans sa 18e année, c’est quelque chose de très rare dans la vie nocturne actuelle de New York.

Danny ne se contente pas d’être DJ; il est également responsable d’une grande partie des aspects créatifs de la fête, comme la conception graphique des flyers et des produits dérivés, ainsi que la planification globale.

Entre cela et ses voyages autour du monde, il a également été invité dans de nombreux lieux à New York tels que APT, Cielo, Giant Step, Nowadays, Output, Pacha, P.S.1, Soul Alliance, The Pyramid, Water Taxi Beach, et bien d’autres.

À l’international, il a joué dans des clubs renommés comme The Block (Tel-Aviv), Deep, The Do Over, theLIFT (LA), Djoon (Paris), Electric Chair et Sankey’s (Manchester), Garage 416 (Toronto), Gotsoul (Montréal), Homopatik (Berlin), Mighty, The End Up et Salted (San Francisco), Ministry Of Sound, Need2Soul et Plastic People (Londres), Paradiso (Amsterdam), Paradox (Baltimore), Red Bull Music Academy (Seattle…), Room26 (Rome), Silver Room (Chicago), Stereo (Montréal), Tambor (Atlanta) et The Sanctuary (Washington DC).

Il a également participé à des festivals de musique tels que 10 Days Off (Belgique), ADE (Amsterdam), Electric Elephant et Stop Making Sense (Croatie), Flow Festival (Helsinki), Les Plages Electroniques (Cannes), Lincoln Park Music Festival (Newark), Movement (Detroit), Rock In Rio (Brésil), Southport Weekender (Royaume-Uni) et WMC (Miami).

Ayant commencé sa carrière professionnelle de DJ en 1971, Danny célèbre actuellement cinq décennies complètes en tant que DJ actif à New York et a connu de nombreux moments forts.

Parmi ceux-ci : l’été 2003 au PS1 du Museum of Modern Art à New York où il a joué devant 5 000 fans des 718 Sessions; en juillet 2006 pour le 10e anniversaire de Body & Soul devant 7 000 fans; en 1999 devant une foule de 15 000 personnes pour le premier des trois événements annuels Body and Soul « Summer Stage » dans Central Park; à Tokyo lors du réveillon du Nouvel An 2001 avec une assistance de 21 000 personnes; et en décembre 2005 au club Ageha où il a joué devant 7 000 fans.

Depuis 2002, les événements annuels de Body & Soul au Japon ont également été des moments forts constants, notamment en mai 2008 lorsqu’il a performé aux côtés de sa femme actuelle, l’icône pop japonaise AK!

Les talents et la réputation de Danny ont considérablement grandi et continuent de le faire, avec une demande pour ses prestations de DJ et de montage atteignant des sommets inédits à travers le monde, de l’Amérique du Nord et du Sud à l’Europe et au Japon.

Ses crédits en tant que producteur, éditeur et mixeur figurent sur plus de 1 000 morceaux.

Connu comme le « Roi du Re-edit » depuis le début des années 80, il a joué un rôle majeur dans la mise en lumière et l’acceptation mondiale de l’art du montage, inspirant même de nombreux imitateurs.

Sa collection de disques vinyles dépasse désormais les 80 000 exemplaires.

Il a également contribué à de nombreux films et ouvrages historiques tels que : « Maestro« , « Love Saves The Day« , « Last Night A DJ Saved My Life« , ainsi que « My Life & The Paradise Garage » de Mel Cheren, « Downtown Calling« , « All Hopped Up and Ready To Go« , et « The Disco Files« .

Danny Krivit est reconnu comme une figure légendaire dans l’histoire de la vie nocturne new-yorkaise.

Il fait partie des rares personnes pouvant affirmer avec certitude avoir été DJ dans tous les clubs les plus branchés de New York et du monde entier au cours des 50 dernières années.

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