Une webradio, également appelée netradio, est un systÚme informatique qui permet de diffuser des émissions radio sur Internet en utilisant la technologie du streaming.
Tout comme les stations de radio traditionnelles, il existe des webradios généralistes ainsi que des webradios spécialisées dans des genres musicaux spécifiques.
En France, les webradios doivent se dĂ©clarer auprĂšs de l’Arcom conformĂ©ment Ă l’article 33.1 de la Loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative Ă la libertĂ© de communication.
Elles sont Ă©galement soumises Ă des quotas similaires Ă ceux imposĂ©s aux radios FM par le Conseil supĂ©rieur de l’audiovisuel, selon les articles 2 et 38 du DĂ©cret n° 2010-416 du 27 avril 2010.
Au Canada, en revanche, les webradios ne sont pas soumises aux mĂȘmes quotas que les radios FM imposĂ©s par le Conseil de la radiodiffusion et des tĂ©lĂ©communications canadiennes.
Il existe des milliers de webradios car, techniquement, toute personne peut créer sa propre station de webradio.
Par ailleurs, certaines webradios diffusent exclusivement du contenu sous licence copyleft, ce qui les dispense de payer des redevances liĂ©es aux droits d’auteur.
Ătant donnĂ© la simplicitĂ© relative de diffusion via Internet, qui nĂ©cessite bien moins de ressources que les stations FM, de nombreuses webradios ont la possibilitĂ© d’offrir Ă leurs auditeurs un contenu sans publicitĂ©.
Ces webradios opĂšrent souvent sous forme d’associations et peuvent ĂȘtre soutenues financiĂšrement par des dons.
La premiÚre webradio à émettre en continu 24 heures sur 24 portait le nom de « Radio HK » et a vu le jour en février 1995.
La mĂ©thode employĂ©e Ă l’Ă©poque Ă©tait distincte : un CD audio jouait en boucle et Ă©tait retransmis via le logiciel de confĂ©rence audio CU-SeeMe.
Par la suite, Radio HK a été parmi les pionniÚres à utiliser les serveurs RealAudio.
La webradio est un moyen de communication qui, jusqu’Ă prĂ©sent, s’adressait principalement Ă des publics assez limitĂ©s.
Son contenu est gĂ©nĂ©ralement conçu pour rĂ©pondre aux attentes d’une audience spĂ©cifique et sa diffusion se fait souvent exclusivement sur Internet.
Bien que de nombreuses webradios soient gérées par des amateurs, il y a une tendance croissante vers une organisation plus structurée et professionnelle, avec des droits de diffusion comparables à ceux des stations de radio traditionnelles.
Depuis les annĂ©es 2000, les radios FM ont manifestĂ© un intĂ©rĂȘt croissant pour la diffusion sur Internet, que ce soit via le streaming ou les podcasts, indĂ©pendamment de leur statut public, commercial ou associatif.
ParallĂšlement, des entreprises de presse et de l’audiovisuel, telles que TĂ©lĂ©rama, LibĂ©ration et Arte, ont tirĂ© parti de l’expansion d’Internet dans les foyers et bureaux pour lancer leurs propres radios en ligne.
Par exemple, Arte Radio est devenue la premiÚre webradio française de service public en 2002.
Les stations de webradio peuvent rassembler un public allant de quelques dizaines Ă plusieurs dizaines de milliers d’auditeurs, en fonction de la notoriĂ©tĂ© du site, des programmes, des animateurs, de la frĂ©quence des diffusions et de la capacitĂ© des serveurs.
En 2007, de nombreuses webradios Ă©tablies par de petites entitĂ©s, qu’il s’agisse de particuliers ou de petites associations, ont dĂ» cesser leurs activitĂ©s en raison de la nouvelle rĂ©glementation imposĂ©e par les sociĂ©tĂ©s de production telles que la SACEM et la SCPP. Ces derniĂšres exigeaient des droits de diffusion trop Ă©levĂ©s par rapport aux revenus gĂ©nĂ©rĂ©s par ces webradios.
Appareils pour Ă©couter les radios en ligne
Pour profiter d’une webradio, il est nĂ©cessaire de disposer d’un lecteur multimĂ©dia compatible et d’une connexion Internet avec une bande passante adĂ©quate.
Il est possible de lire sur divers supports :
Configuration matĂ©rielle : Pour Ă©couter de la musique sur un ordinateur, il est nĂ©cessaire de disposer d’une carte son et d’un dispositif d’Ă©coute tel que des haut-parleurs, un casque ou des Ă©couteurs.
Configuration logicielle : Il faut soit un logiciel capable de lire les flux audio (appelé lecteur autonome), soit un navigateur web équipé du plug-in approprié pour les flux audio.
Fonctionnement : Il suffit de lancer le lecteur autonome ou de cliquer sur le lien fourni sur le site web de la radio. Le logiciel rĂ©cupĂšre le flux audio et l’envoie Ă la carte son, qui le transmet ensuite aux haut-parleurs.
Avantages/inconvĂ©nients : Ăcouter la radio via un ordinateur permet d’accĂ©der Ă une vaste sĂ©lection de webradios et offre des informations dĂ©taillĂ©es sur le flux, telles que le titre de la chanson en cours, les interprĂštes, des liens pour acheter la musique, et des donnĂ©es complĂ©mentaires pour certaines Ă©missions culturelles.
Cependant, cela nĂ©cessite que l’ordinateur soit allumĂ©, ce qui peut ĂȘtre encombrant, bruyant, et moins pratique qu’une radio traditionnelle, en plus d’augmenter la consommation Ă©lectrique.
Certaines de ces contraintes sont attĂ©nuĂ©es avec l’utilisation d’ordinateurs ultraportables et de connexions Wi-Fi.
Radio en ligne
C’est une radio capable de convertir un flux d’information captĂ© sur Internet en ondes sonores, sans nĂ©cessiter d’ordinateur.
Configuration : la radio se connecte Ă Internet principalement via Wi-Fi Ă une box (ce qui permet de la placer n’importe oĂč dans la zone de couverture Wi-Fi du routeur), ou plus rarement par cĂąble.
Fonctionnement : la radio dialogue avec un site de rĂ©fĂ©rence en ligne et obtient une liste de stations de radio (souvent plusieurs milliers). Une fois une station sĂ©lectionnĂ©e sur l’Ă©cran, la radio s’y connecte automatiquement.
Avantages/inconvĂ©nients : facilitĂ© d’utilisation et services additionnels (accĂšs Ă la bande FM, fonction rĂ©veil, arrĂȘt programmĂ©, raccourcis pour les radios favorites, tĂ©lĂ©commande, etc.).
Cependant, la liste des webradios disponibles et leur organisation dépendent du fabricant et des accords passés avec les diffuseurs de flux.
Le nombre de radios est inférieur à ce qui est disponible sur le Web. Parfois, certaines radios proposées ne sont plus actives (problÚme de mise à jour de la liste).
Voir des exemples de sites de rĂ©fĂ©rence dans l’article « Poste de radio Internet », les listes de radios anglophones sont gĂ©nĂ©ralement plus fournies que celles en français.
Une radio Internet supporte un nombre limité de types de flux (souvent MP3 ou WMA, mais pas toujours OGG).
L’ajout de nouveaux types de flux peut ĂȘtre compliquĂ© voire impossible.
Smartphones
Les tĂ©lĂ©phones intelligents, grĂące Ă leur connexion Internet, offrent aussi la possibilitĂ© d’Ă©couter des webradios via des web applications spĂ©cifiques.
Certaines de ces radios en ligne proposent divers flux pour les mĂȘmes Ă©missions, mais avec diffĂ©rentes qualitĂ©s sonores (parfois trĂšs basse pour les mobiles).
Pour Ă©viter d’Ă©ventuelles interruptions dans la rĂ©ception du flux audio, le lecteur multimĂ©dia utilise la technique du buffer, qui consiste Ă enregistrer le flux quelques secondes avant sa diffusion.
Web Application Radio Funk
La diffusion
Techniques de diffusion des modĂšles techniques
Dans ce modĂšle, une webradio crĂ©e un flux audio (comprenant les voix des animateurs, les chansons, les jingles, etc.) qu’elle envoie Ă un serveur de diffusion en continu, lequel se charge de le transmettre aux auditeurs connectĂ©s.
Pour une station traditionnelle, le flux est prĂ©parĂ© en studio avec divers Ă©quipements (platines, ordinateurs, mixeurs, micros, etc.) avant d’ĂȘtre encodĂ© : le signal analogique est converti en format numĂ©rique via un codec.
Ce flux numérique est ensuite transmis au serveur de diffusion en continu qui le redistribue aux auditeurs de la webradio.
Souvent, les webradios ne disposent pas de studio et fonctionnent de maniÚre plus simplifiée.
Par exemple, pour une radio diffusant de la musique, tout peut ĂȘtre gĂ©rĂ© numĂ©riquement : un lecteur multimĂ©dia se connecte au serveur de diffusion en continu et joue une liste de titres de maniĂšre plus ou moins alĂ©atoire.
Une webradio peut Ă©galement diffuser d’autres types de flux numĂ©riques, comme la vidĂ©o, en utilisant les mĂȘmes logiciels.
La principale diffĂ©rence avec les radios traditionnelles est que le serveur de streaming ne transmet le flux qu’aux utilisateurs qui se connectent, contrairement aux radios classiques qui Ă©mettent en continu.
Cette particularitĂ© justifie l’appellation de modĂšle client-serveur. Lorsqu’un auditeur (client) accĂšde Ă la radio (serveur) via une page web ou un lecteur multimĂ©dia, son ordinateur Ă©tablit une connexion avec le serveur de streaming. Ce dernier envoie alors le flux de donnĂ©es binaires Ă travers cette connexion.
Le flux peut ĂȘtre encodĂ© en formats tels que mp3, ogg, wma, RealAudio, etc. La connexion peut s’effectuer via un protocole standard ouvert (comme http ou rtsp) ou fermĂ© (protĂ©gĂ© par brevet, comme rtmp).
Le lecteur multimĂ©dia de l’auditeur dĂ©code ensuite le flux et convertit les donnĂ©es numĂ©riques afin que l’ordinateur puisse produire le signal audio permettant Ă l’auditeur d’Ă©couter (par exemple, via une carte son).
Sur le plan technique, l’utilisation d’un serveur de streaming prĂ©sente plusieurs avantages spĂ©cifiques Ă cette tĂąche. Bien qu’il soit possible d’Ă©couter des flux audio via un serveur web standard, un serveur de streaming est gĂ©nĂ©ralement Ă©quipĂ© d’un tampon mĂ©moire substantiel.
Ce tampon stocke une partie du flux Ă diffuser, ce qui rĂ©duit la dĂ©pendance Ă la charge de la machine et aux accĂšs disques, Ă©vitant ainsi les interruptions ou « blancs » pendant l’Ă©coute.
De plus, ce type de serveur peut rapidement renvoyer les paquets manquants en cas de dégradation de la connexion.
Il offre aussi souvent la capacitĂ© de rĂ©-encoder les flux en temps rĂ©el dans diffĂ©rents formats ou qualitĂ©s, et peut mĂȘme effectuer des opĂ©rations comme l’Ă©galisation du niveau sonore pour maintenir une constance quel que soit le niveau initial de la source.
La principale contrainte technique des webradios réside dans la gestion de la bande passante, surtout avec le modÚle client-serveur.
Par exemple, diffuser cent flux Ă 128 kilobits par seconde nĂ©cessite une bande passante de 12 800 kilobits par seconde, ce qui dĂ©passe les capacitĂ©s d’une connexion Internet ADSL.
En revanche, un serveur connecté à des réseaux de 100 mégabits par seconde ou 1 gigabit par seconde peut gérer cette charge.
Pour les webradios utilisant de telles connexions, il est frĂ©quent de rĂ©duire la qualitĂ© de diffusion Ă 64 ou mĂȘme 32 kb/s, ce qui impacte la qualitĂ© sonore, et de passer en monophonie.
De plus, les serveurs de streaming ont souvent la capacitĂ© de rediriger les utilisateurs vers d’autres serveurs lorsqu’ils atteignent leur limite de capacitĂ©.
Ce type de modĂšle est le plus courant.
De nombreux fournisseurs d’hĂ©bergement proposent des services de streaming, et plusieurs logiciels serveurs largement utilisĂ©s peuvent ĂȘtre mentionnĂ©s : SHOUTcast (commercial), Icecast (open source), Windows Media Server (commercial), et Real Server (commercial).
L’expansion de l’ADSL et du haut dĂ©bit pour les particuliers en France a certainement jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans ce succĂšs, permettant Ă©galement l’Ă©mergence et la croissance de nombreuses webradios, qui bĂ©nĂ©ficient maintenant de dĂ©bits plus Ă©levĂ©s et donc d’une meilleure qualitĂ© de diffusion.
Néanmoins, plusieurs critiques sont adressées au modÚle client-serveur, notamment en ce qui concerne sa consommation de bande passante.
D’autres modĂšles, qui ont dĂ©jĂ prouvĂ© leur efficacitĂ© dans diverses web applications , ont Ă©tĂ© proposĂ©s comme alternatives.
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SystĂšme de pair-Ă -pair
Les webradios peuvent Ă©galement ĂȘtre diffusĂ©es via un rĂ©seau peer-to-peer (Peercasting en anglais), ce qui rĂ©duit la charge sur leurs serveurs et engage davantage les auditeurs.
Le flux audio produit par la webradio est encodĂ© et transmis initialement par un premier nĆud, souvent appelĂ© nĆud racine, Ă un ou plusieurs autres nĆuds, qui sont les auditeurs.
Ces derniers retransmettent ensuite le flux qu’ils reçoivent Ă d’autres nĆuds/auditeurs.
Ainsi, les auditeurs deviennent des « rĂ©pĂ©teurs », permettant Ă d’autres personnes d’Ă©couter la webradio.
Les nĆuds se coordonnent grĂące Ă un tracker, un serveur qui maintient une liste de pairs pour aider les nouveaux arrivants Ă trouver des connexions.
Une fois connectés, ces nouveaux pairs commencent à retransmettre le flux à leur tour. Ils se signalent alors au tracker, qui peut fournir leur adresse à de futurs nouveaux pairs.
Avec cette approche, une radio peut attirer d’autant plus d’auditeurs qu’elle en a dĂ©jĂ : le nombre potentiel d’auditeurs s’ajuste donc continuellement en fonction du succĂšs de la webradio, contrairement Ă la diffusion « classique » via un serveur, oĂč le nombre d’auditeurs simultanĂ©s est fixĂ© Ă l’avance.
Ce mode de diffusion permet Ă©galement de rĂ©duire l’utilisation de bande passante, mais uniquement si la webradio compte un grand nombre d’auditeurs.
En effet, avec un faible nombre d’auditeurs, ces protocoles offrent une qualitĂ© de service limitĂ©e et souvent mĂ©diocre.
Le principal inconvĂ©nient de cette mĂ©thode rĂ©side dans la baisse de qualitĂ© de service due aux interruptions causĂ©es par la dĂ©connexion de certains nĆuds.
Une solution envisageable consiste à faire en sorte que les auditeurs stockent une partie du flux reçu dans un tampon, ce qui leur permettrait de le retransmettre aux pairs qui en font la demande.
Ainsi, les pairs pourraient reprendre la diffusion du flux avec un léger décalage en cas de déconnexion. Pour que cette approche soit efficace et fonctionnelle, il est essentiel que le tampon ait une taille adéquate.
Ce modÚle est notamment utilisé par les programmes Mercora (commercial) et PeerCast (libre).
ModĂšle de diffusion multiple
Le multicast permet de réduire en partie les problÚmes de bande passante auxquels sont confrontés les serveurs de streaming.
En effet, ces derniers envoient un seul flux, qui est ensuite dupliqué par les routeurs à chaque intersection.
Par exemple, si une webradio diffuse vers deux auditeurs situĂ©s derriĂšre le mĂȘme routeur, mais qu’il y a trois autres routeurs entre le serveur de la webradio et le routeur des auditeurs, la webradio enverra un flux unique destinĂ© Ă ce groupe d’auditeurs.
Ce flux sera transmis de maniÚre classique (comme un flux unicast) par les trois routeurs intermédiaires.
Lorsqu’il atteindra le dernier routeur, celui des deux auditeurs, ce dernier dupliquera le flux pour chacun des auditeurs.
Ce principe reste valable mĂȘme si le nombre d’auditeurs et de routeurs augmente.
Ce modĂšle permet de rĂ©duire les coĂ»ts de bande passante, mais son adoption est freinĂ©e, voire empĂȘchĂ©e, par le fait que les rĂ©seaux publics actuels ne prennent pas en charge le multicast.
Certains rĂ©seaux privĂ©s, tels que ceux des universitĂ©s ou des centres de recherche, disposent de routeurs multicast, mais le grand public n’y a gĂ©nĂ©ralement pas accĂšs.
En revanche, certains fournisseurs d’accĂšs Ă Internet Ă©quipent leurs rĂ©seaux privĂ©s de la technologie multicast et l’utilisent pour offrir des services de streaming audio et vidĂ©o en complĂ©ment de leur offre d’accĂšs Ă Internet.
Transmission en temps réel et diffusion sur demande
Une webradio, qu’elle diffuse des programmes en direct ou rediffuse des Ă©missions prĂ©-enregistrĂ©es, rĂ©alise une diffusion en continu, car il est impossible de contrĂŽler le flux : si l’on commence Ă Ă©couter Ă deux moments diffĂ©rents, les donnĂ©es audio ne seront pas identiques.
Tous les auditeurs connectĂ©s Ă une mĂȘme webradio reçoivent simultanĂ©ment le mĂȘme flux audio, avec un dĂ©calage de quelques dixiĂšmes de seconde au maximum.
En revanche, la diffusion à la demande (ou « on-demand streaming » en anglais) permet de contrÎler le flux.
Ainsi, il est possible de réécouter des contenus déjà diffusés.
Si l’on dĂ©marre un flux Ă la demande Ă deux moments diffĂ©rents, les donnĂ©es obtenues seront les mĂȘmes.
La diffĂ©rence entre le direct et l’Ă la demande est comparable Ă celle entre une chanson sur un CD et la mĂȘme chanson diffusĂ©e Ă la radio : si on rate le dĂ©but de la chanson Ă la radio, on ne peut pas revenir en arriĂšre (direct), tandis qu’avec un CD, on a un contrĂŽle total sur la lecture (Ă la demande).
La SACEM distingue d’ailleurs les webradios dans sa grille tarifaire selon leur capacitĂ© Ă proposer des contenus en flux ou Ă la demande (plus coĂ»teux).
Il est intéressant de remarquer la similitude entre la diffusion à la demande et le podcasting, bien que ce dernier permette de télécharger le fichier audio pour une écoute ultérieure, tandis que les méthodes de diffusion diffÚrent techniquement.
Un des formats audio les plus populaires pour le streaming est le MP3. Les débits binaires varient de 24 kilobits par seconde (pour les émissions vocales) à 320 kilobits par seconde.
Il existe d’autres formats et extensions, souvent plus adaptĂ©s aux connexions Ă faible dĂ©bit (qui sont thĂ©oriquement limitĂ©es Ă 56 kilobits par seconde et pratiquement Ă environ 51 kilobits par seconde) ou aux connexions ADSL modestes.
Le mp3PRO, une extension du MP3, double la qualitĂ© de lecture d’un flux reçu (un flux de 64 kb/s Ă©quivaut alors Ă un flux de 128 kb/s).
Deux lecteurs sont compatibles avec ce systĂšme de rĂ©duction de dĂ©bit : JetAudio (qui intĂšgre nativement le dĂ©codeur mp3PRO) et Winamp , auquel il suffit d’ajouter le plug-in ou codec mp3PRO.
AprĂšs le MP3, l’AAC est apparu, offrant une meilleure qualitĂ© sonore Ă un dĂ©bit moindre.
Parmi les formats ouverts pouvant ĂȘtre diffusĂ©s en continu, on trouve Ogg Vorbis, qui permet une Ă©conomie de bande passante avec des dĂ©bits infĂ©rieurs au MP3 mais supĂ©rieurs Ă l’AAC.
En France, les webradios bĂ©nĂ©ficient d’un rĂ©gime spĂ©cifique concernant les droits d’auteur et appartiennent Ă une catĂ©gorie particuliĂšre de la SACEM.
Ainsi, toute webradio dont le crĂ©ateur rĂ©side en France doit lĂ©galement s’acquitter de droits auprĂšs de la SACEM, de la SPRE (SociĂ©tĂ© de Perception de la RĂ©munĂ©ration Ăquitable), dont la SCPP reçoit des rĂ©munĂ©rations, et Ă©ventuellement d’autres sociĂ©tĂ©s d’ayants droit pour la diffusion de musique.
En effet, la SACEM n’a pas toujours d’accord avec les reprĂ©sentants d’artistes Ă©trangers.