Pourquoi utilise-t-on le terme « breaking » plutôt que « breakdancing » ?

Pourquoi emploie-t-on le terme « breaking » au lieu de « breakdance » ?

Faut vraiment qu’on fasse la différence entre les mots « breaker » et « breaking » par rapport à « breakdancer » et « breakdance ».

Y’a plein de façons de parler du break et des danseurs qui le pratiquent.

Ces mots viennent de partout, donc on va essayer de les expliquer ici.

 

Les B-boys, B-girls et le breaking : piliers de la culture hip-hop

Les B-boys, B-girls, breakers et le breaking sont des termes fondamentaux qui proviennent directement de la véritable culture hip-hop.

Les B-boys (Break-boys) et les B-girls (Break-girls) sont les danseurs et danseuses spécialisés dans le breakdance, une des quatre disciplines principales du mouvement hip-hop aux côtés du DJing, du MCing (rap) et du graffiti.

Le terme « breakers » désigne également ces adeptes du breakdance, qui exécutent des mouvements acrobatiques et stylisés sur des rythmes de musique breakbeat.

 

Le Breaking : Une Danse Urbaine Pleine de Passion et de Créativité

Le breaking, quant à lui, fait référence à cette forme de danse urbaine caractérisée par des figures au sol, des freezes et des spins.

Tous ces termes désignent ceux qui pratiquent le breakdance avec passion et qui embrassent pleinement ce mode de vie hip-hop, célébrant une culture riche en histoire, créativité et expression personnelle.

Un B-boy ou une B-girl, c’est le mot cool pour parler de quelqu’un, gars ou fille, qui fait du breakdance. Breaker, c’est pareil mais sans distinction de genre.

 

Le « B » dans B-Boys et B-Girls : Break ou Bronx ?

Le « B » dans B-Boys et B-Girls veut dire « break », donc en gros, les B-Boys et les B-Girls, c’est des gars et des filles qui font du breakdance.

Certains affirment que le « B » dans « B-Boy » et « B-Girl » représente le Bronx, ce qui se traduit par « Bronx-Boy » et « Bronx-Girl ».

Cette interprétation fait allusion au fait que le breakdance, une danse de rue dynamique et acrobatique, a vu le jour dans les années 1970 dans le quartier du Bronx à New York.

Ce quartier, connu pour sa diversité culturelle et son bouillonnement artistique, a été le berceau de nombreux éléments de la culture hip-hop, dont le breakdance est un pilier central.

 

Les Breakers : Maîtres du Breaking, Danse Urbaine Dynamique et Acrobatique

Les Breakers désignent un ensemble de B-Boys et de B-Girls, des danseurs et danseuses spécialisés dans le breaking, un style de danse urbaine dynamique et acrobatique.

Le terme « breaking » se réfère spécifiquement à leur manière unique de danser, caractérisée par des mouvements au sol, des figures complexes et des phases de freestyle.

Traditionnellement, les breakers dansent sur le break d’un morceau musical, c’est-à-dire la section rythmique où la musique devient plus intense et propice aux performances spectaculaires.

 

Le Breaking : Une Expression Artistique et Résiliente née dans le Bronx des Années 1970

Cette forme d’expression artistique est née dans les années 1970 dans les quartiers défavorisés du Bronx à New York, où la culture hip-hop a vu le jour.

Dans ce contexte socio-économique difficile, marqué par la pauvreté et la criminalité, les B-Boys et les B-Girls trouvaient dans le breaking un exutoire émotionnel.

En dansant, ils libéraient leurs frustrations et leurs tensions accumulées, tout en créant un espace de communauté et de solidarité.

Le breaking est ainsi devenu non seulement une forme d’art et de performance, mais aussi un moyen de résilience face aux défis quotidiens de la vie urbaine.

 

Comment les médias ont popularisé les termes « breakdancer » et « breakdancing »

Les médias ont créé les termes breakdancer et breakdancing lorsqu’ils ont pris connaissance de la danse du break.

Ne sachant pas que les pratiquants de cette discipline n’ajoutent jamais le mot « danse » à la fin de leur nom, certains journalistes ont observé que les jeunes qui pratiquaient le break disaient qu’ils faisaient du breakdance, et les ont donc désignés comme « breakdancers ».

Grâce à la présentation du break par les médias et la télévision au grand public, le terme breakdancer est devenu la première appellation par laquelle les B-Boys et les B-Girls ont été reconnus en dehors de la culture hip-hop.

 

La Préférence des Termes Authentiques dans la Culture du Break et du Hip-Hop

De nos jours, les adeptes passionnés de l’art du break et du mode de vie hip-hop connaissent l’histoire de cette danse ainsi que les termes culturels originaux tels que B-Boy, B-Girl, breakers et breaking.

Ils préfèrent désormais employer ces appellations authentiques plutôt que celles inventées par les médias, comme breakdancer et breakdance.

Cependant, les médias continuent d’employer fréquemment les termes breakdancer et breakdance, ce qui explique pourquoi ces expressions restent les plus répandues pour désigner cette danse et ses pratiquants.