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Micky Milan est un DJ et producteur français, qui a notamment été actif dans les années 1980.
Il est surtout connu pour ses contributions à la scène funk, disco et boogie en France.
Milan a produit plusieurs titres qui sont devenus des classiques de la scène dance et club.
Sa musique se caractérise par des grooves funky, des lignes de basse puissantes et des mélodies accrocheuses, caractéristiques du son disco-boogie de l’époque.
L’un des morceaux les plus emblématiques de Micky Milan est « C’est une bombe », un titre qui capture parfaitement l’essence du funk et du disco français de cette période.
Le morceau a connu un certain succès dans les clubs et reste un favori parmi les collectionneurs de vinyles et les amateurs de musique disco.
En dehors de ses propres productions, Micky Milan a également travaillé en tant que DJ, contribuant à populariser le son disco et funk en France.
Il a joué dans de nombreux clubs et soirées, où il a su créer une ambiance unique grâce à ses sélections musicales et à son style de mixage.
Micky Milan reste une figure respectée dans le milieu de la musique disco et funk en France, et son travail continue d’influencer les nouvelles générations de producteurs et DJs qui cherchent à capturer l’esprit de cette époque musicale.
De 1970 à la moitié des années 1980, Clichy-sous-Bois s’est imposé comme le bastion français du funk.
Quand le boogie a fait irruption de New York, c’est à l’Échappatoire, une boîte de nuit en Seine-Saint-Denis, que les dernières tendances de ce style musical, incarnées par le DJ Milan Zdravkovic, étaient jouées en boucle, jusqu’à quatre fois par soirée.
DJ et producteur Micky Milan bénéficiait d’un accès privilégié aux disques importés par le renommé magasin Champs Disques, un lieu incontournable pour tous les DJ de l’époque.
Dans une interview avec un journaliste de RedBull, il partage une sélection de quelques titres qui connaissaient le plus grand succès sur sa piste de danse, parmi lesquels figurent ses propres productions comme « Brazil Amor » et « Gay Men« .
Il venait de se séparer de Salsoul Records, où il avait sorti « Quand tu danses », lorsqu’un soir, David Christie est venu se produire à l’Échapp’.
Ce coup du destin a été décisif. Par la suite, David Christie l’a signé sur son label Savoir-Faire ainsi que sur sa filiale Champagne Records.
C’est alors qu’il a publié « Quando tu danças », la version brésilienne de « Quand tu danses », qui a connu un immense succès et qu’il considère encore meilleure.
Par la suite, il a également sorti « Champion » et une ballade intitulée « Les ailes du rêve » sous le même label.
Aujourd’hui, il reçoit des dizaines de messages du monde entier de personnes souhaitant inclure « Quando tu danças » dans des compilations.
Cependant, il refuse de le céder à quiconque.
De nombreuses personnes lui ont toujours demandé ses anciens titres, mais cela ne l’intéresse pas du tout.
Ce n’est pas son truc. Il ne cherche rien, encore moins l’argent ; il fonctionne au coup de cœur et à la passion.
Souvent, il travaille autour du même titre. Celui-ci, il l’a créé il y a 20 ans, puis retouché il y a 10 ans et encore maintenant, il continue de le retravailler.
En somme, il tourne toujours autour de ses créations.
La seule fois où il a accepté de faire autrement, il a été déçu. C’était pour « Pépites des discothèques vol.1 & 2 », deux compilations ratées que l’on pouvait trouver dans des hypermarchés mais qu’il a fait retirer depuis.
Ils étaient les leaders des clubs en France. C’était de la pure folie. En l’espace de deux semaines, la communauté gay s’est appropriée le phénomène, notamment au Palace, où c’était l’effervescence.
D’ailleurs, ils ne se sont pas trompés : Pierre Forgacs, qui a ensuite créé le label Happy Music, a été conquis et a propulsé le morceau au sommet des classements.
C’était l’une des premières productions de Starnight Records, qui avait déjà sorti « Walkman » de Kasso.
Il a réalisé trois morceaux pour eux et celui qu’il préfère est « Standing Up », avec « Sad Situation » en face B. Le premier titre ne m’enthousiasmait pas du tout.
Il l’a fait simplement parce qu’il y avait une demande de la part de la communauté gay, et cela s’est fait très rapidement.
En matière de musique française, il diffusait François Feldman (oui, François Feldman) et son groupe, qui ne rencontrait pas de succès ailleurs mais qui cartonnait chez lui.
La raison en était les paroles en français. Il possédait également des remixes de ces titres, qu’il n’a jamais partagés avec personne et qu’il jouait à l’époque trois ou quatre fois par nuit.
Il préparait toujours soigneusement ses sets, ne laissant rien au hasard et contrôlant tout en termes de goût et de connaissance.
Cependant, il y avait en lui une part incontrôlable, une sorte de folie qui pouvait se déclencher à tout moment, et c’était là sa force.
Il observait toujours ce qui se passait autour de lui.
On disait qu’il avait une capacité de réaction ultra rapide, à la seconde près.
Il pouvait soudainement glisser deux minutes de Beethoven entre deux morceaux qu’il aimait, laissant les gens se demander d’où cela venait.
Lorsqu’il voulait faire les choses en grand, tout devenait possible. L’un des morceaux funk préférés d’Artur LEG… !!
Une nuit, vers cinq heures du matin, Michel Eli, compositeur et producteur, est arrivé pour faire tester à un ami l’échantillon de sa dernière production intitulée « Le Club ».
L’ami a immédiatement intégré le morceau dans sa programmation, impressionné par la qualité du travail.
Il se souvient également du titre « Cargo » d’Axel Bauer, produit par Michel, et de l’impact sonore puissant qu’il avait ressenti à sa première écoute. Les représentants de CBS et des maisons de disques se présentaient dès 20 heures pour recueillir son avis sur leurs produits.
Cependant, une fois plongé dans son univers musical, il ne supportait pas d’être dérangé. Il devenait odieux avec son entourage lorsqu’il était aux platines, n’appréciant pas qu’on lui parle, même François ou d’autres proches. Sa concentration était telle qu’il se coupait du monde extérieur.
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