1983 : Belolo et Morali n’ont pas dit leur dernier mot. Alors que le disco a une image de plus en plus bon marché, notamment en France, pays « littéraire », ils ne quittent toujours pas le navire et s’accrochent au rail !
Ils feront même mieux : faire trembler les Américains, non seulement en Europe, mais sur leur propre territoire et avec leurs propres artistes.
En effet, après Cher et Pia Zadora, ils font chanter la plus ancienne star du disco, l’Américaine Gloria Gaynor. Et lui permettre de revenir en haut des charts.
Pionnière du genre en 1974 avec « Never Can Say Goodbye », Gloria Gaynor est sacrée Disco Queen en 1979 grâce à « I Will Survive« , qui remporte un Grammy Award.
C’est en voyant la comédie musicale américaine La Cage aux Folles de 1983 à Broadway que Belolo et Morali ont eu l’idée de chanter le titre phare de la série, I Am What I Am to Queen Gloria. Bingo !
Non seulement elle retrouvera le chemin du succès, mais elle deviendra une nouvelle icône gay, avec ce nouvel hymne adopté par la Communauté.
Seul bémol, les deux producteurs ne l’ont pas signé. En effet, cette chanson n’a rien à voir avec le I Am What I Am qu’ils ont écrit pour le deuxième album des Village People en 1978.
Herbert Léonard a commencé sa carrière au milieu des années 1960 avec Les Lionceaux, un groupe qui chantait des chansons des Beatles. Lorsque Lee Hallyday, manager d'une idole, repère le musicien, il enregistre ses premiers disques en 1967 et notamment un morceau intitulé "Something in Me Hold My Heart". Après une douzaine d'années de traversée du désert, Jean Renard et Gérard Manset le produisent et il fait son grand retour en 1981 avec le disque "Pour le Plaisir". C'est l'album où il a fait ses tubes […]