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George Duke

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Arrière-plan
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George Duke, né le 12 janvier 1946 à San Rafael en Californie et décédé le 5 août 2013 à Los Angeles à l’âge de 67 ans, était un pianiste, claviériste, chanteur et compositeur américain.

Sa vaste discographie a joué un rôle crucial dans l’évolution du jazz électrique. Considéré comme un virtuose des claviers, il s’est imposé comme une figure incontournable de la musique contemporaine, explorant des genres tels que le jazz, le jazz fusion, la soul et le funk.

Au cours de sa carrière, il a collaboré avec des artistes de renom comme Frank Zappa, Miles Davis, Billy Cobham, Stanley Clarke, Jean-Luc Ponty, Tom Waits, Michael Jackson, Al Jarreau et Phil Collins.

En outre, George Duke était également un producteur respecté aux États-Unis.

Parcours Musical de 1969 à 1993 : De Collaborations Prestigieuses à une Carrière Solo Éclectique

En 1969, il a collaboré avec le violoniste Jean-Luc Ponty, puis en 1970, il a tourné et enregistré avec Frank Zappa et son groupe The Mothers of Invention.

De 1973 à 1975, Zappa l’a encouragé à chanter et à utiliser un synthétiseur. Il a ensuite débuté sa carrière solo la même année.

Deux ans plus tard, il a sorti l’album Reach for It, qui a été certifié disque d’or, suivi de Brazilian Love Affair en 1979.

En 1985, il a commencé à travailler avec le label Elektra Records, pour lequel il a réalisé quatre albums.

Parallèlement, il a produit de nombreux disques dans divers genres musicaux, notamment de la musique noire et du R&B, s’éloignant parfois du jazz.

En 1992, il a signé chez Warner Bros. Records et y a publié environ six albums, dont Snapshot, un grand succès, et Muir Wood Suite en 1993, qui combine jazz et musique classique.

Il parcourra le globe et laissera une trace indélébile dans tous les genres musicaux auxquels il s’est consacré, influençant également de nombreux artistes.

Grandir à Marin City : L’éveil d’une Passion pour le Jazz

Grandissant à Marin City, une petite ville ouvrière de Californie majoritairement peuplée d’Afro-Américains, il manifeste très tôt un intérêt pour la musique jazz.

À l’âge de 4 ans, après avoir assisté à un concert de Duke Ellington, il demande avec enthousiasme un piano à sa mère.

Il commence ses premières leçons à 7 ans à l’église baptiste locale de Marin City.

Il raconte y avoir absorbé les racines de la musique noire et découvert le pouvoir émotionnel de la musique.

À 16 ans, il joue dans plusieurs groupes de jazz universitaires, étant particulièrement influencé par Miles Davis ainsi que par la soul jazz de Les McCann et Cal Tjader.

Après avoir entamé ses études à Tamalpais High School à Mill Valley, il obtient un baccalauréat en trombone et composition musicale, avec une spécialisation en contrebasse, au conservatoire de musique de San Francisco en 1967.

Il commence par jouer avec ses amis dans des garages et des clubs locaux avant de devenir musicien de studio.

Par la suite, il décroche une maîtrise en composition musicale à l’Université d’État de San Francisco.

Il enseigne également un cours intitulé « Jazz and American Culture » au Merritt College à Oakland.

Les Débuts de George Duke dans la Scène Jazz de San Francisco

Il se produit dans divers clubs de San Francisco, où il rencontre Al Jarreau.

Ensemble, ils forment un groupe auquel se joignent des musiciens comme Sonny Rollins et Dexter Gordon, devenant ainsi le groupe résident du Half Note Club.

Il collabore avec The Third Wave et commence à explorer la jazz fusion avec ses claviers électriques dès 1967.

En tant que pianiste, il accompagne plusieurs artistes tels que Dizzy Gillespie, Bobby Hutcherson et Kenny Dorham.

Après avoir sorti ses premiers albums de jazz sous le label MPS Records, il est crédité pour la première fois en 1969 sur l’album « The Jean-Luc Ponty Experience with the George Duke Trio« , où il compose une chanson et joue du piano électrique.

Il avait envoyé une cassette à World Pacific Records avec une note affirmant : « Il n’y a pas d’autre pianiste pour ce mec que moi. »

Une Collaboration Décisive : La Naissance du George Duke Trio et ses Premières Tournées Européennes

Cette collaboration avec Jean-Luc Ponty représente un moment décisif dans la carrière musicale de George Duke, marquant la naissance et le lancement officiel du George Duke Trio.

Le groupe entreprend une vaste tournée européenne et se produit au Newport Jazz Festival.

En 1968, le trio se joint au Cannonball Adderley Quintet, à Quincy Jones, Gerald Wilson et au novateur Frank Zappa lors d’un événement plus orienté rock au club Thee Experience sur Sunset Boulevard.

Ces interactions transforment profondément Duke et son approche musicale.

Une Collaboration Révolutionnaire : George Duke, Jean-Luc Ponty et Frank Zappa Transforment la Scène Musicale de la Côte Ouest

Le groupe étonne le public et s’impose dans la révolution musicale de la côte Ouest.

Frank Zappa, impressionné par Jean-Luc Ponty, lui propose de jouer avec lui ; Ponty insiste alors pour inclure George Duke.

Après un concert avec Zappa à l’UCLA, Duke rejoint ce dernier en 1970. Suite à une période où il est pianiste pour Cannonball Adderley en 1972, il retourne avec Zappa de 1973 à 1975 pour une tournée d’un an avec les The Mothers of Invention, participant à 13 albums.

Cette collaboration enrichit son univers musical, comme il le confie dans JazzTimes.

Sous l’influence de Zappa : Une carrière musicale éclectique et enrichissante

C’est sous l’influence de Zappa qu’il se met à utiliser un synthétiseur et à chanter.

Il interprète notamment le morceau « Inca Roads » sur l’album « One Size Fits All« . Il se produira également avec le Don Ellis Orchestra, Sonny Rollins ou encore Michael Jackson.

À la fin des années 1970, Cannonball Adderley lui propose de rejoindre son groupe, où il collaborera avec Nancy Wilson, Joe Williams et Dizzy Gillespie, des artistes qu’il admirait dans sa jeunesse.

Grâce à cette collaboration (1971-1972), il fera de nombreuses rencontres qui enrichiront son style musical, notamment avec Stanley Clarke (qu’il découvre lors d’un festival en Finlande aux côtés de Chick Corea) ainsi qu’avec les artistes brésiliens Flora Purim, Airto Moreira et Milton Nascimento.

La Carrière Solo de George Duke et Sa Collaboration avec Frank Zappa et Billy Cobham

En 1973, George Duke et Jean-Luc Ponty rejoignent Frank Zappa pour une collaboration qui dure trois ans.

Par la suite, Duke quitte le groupe et forme un quartet avec le batteur Billy Cobham, le guitariste John Scofield et le bassiste Alphonso Johnson.

Leur jazz fusion énergique, capturé notamment dans l’album « Crosswinds » (1974), ainsi que leurs solos impressionnants, rendent cette nouvelle formation plus populaire et influente que la précédente.

Elle rivalise alors avec les grands noms du genre de l’époque comme Weather Report, Mahavishnu Orchestra et Return to Forever.

Il continue de se consacrer à sa carrière solo en publiant successivement quatre albums entre 1974 et 1975 : « Faces in Reflection« , « Feel« , « The Aura Will Prevail » et « I Love the Blues, She Heard Me Cry« .

Ces œuvres sont particulièrement notables pour leur exploration et leur fusion innovante des genres jazz, rock, funk et soul.

George Duke : De « From Me to You » à « A Brazilian Love Affair », une carrière marquée par des influences variées et des collaborations prestigieuses

En 1976, George Duke enregistre pour la première fois un album solo intitulé From Me to You.

Il sort ensuite Reach For It, un disque d’or au style plus funky, qui le propulse en tête des classements et dans les plus grandes salles de concert, voire dans des stades, grâce à une approche plus commerciale influencée par Earth, Wind and Fire, influence que Duke reconnaît volontiers.

Suivent deux autres albums solo avec la participation de Sheila E., Don’t Let Go (1978) et Master of the Game (1979).

Cette même année, il se rend à Rio de Janeiro pour enregistrer A Brazilian Love Affair avec Flora Purim, Milton Nascimento et le percussionniste Airto Moreira, rencontrés quelques années auparavant.

Cet album mélange plusieurs genres et marque la première incursion de Duke dans le latin jazz.

Les morceaux Cravo e Canela, Love Reborn et Up from the Sea It Arose and Ate Rio in One Swift Bite sont particulièrement remarquables, tandis que Brazilian Sugar sera inclus en 2006 dans le jeu vidéo Dead or Alive Xtreme 2.

George Duke : Une Évolution Vers les Sonorités Latines dans les Années 1980

En 1985, le célèbre musicien et producteur George Duke dévoile ses nouvelles inspirations latines avec la sortie de l’album « Thief In The Night« .

Cet album marque une évolution significative dans son style musical, intégrant des rythmes et des sonorités latines qui enrichissent son répertoire jazz-funk.

Poursuivant sur cette lancée, George Duke publie en 1986 l’album éponyme « George Duke« , qui continue d’explorer ces influences latines tout en consolidant sa réputation d’innovateur musical.

Trois ans plus tard, en 1989, il sort « Night After Night« , un autre album sous le label Elektra Records, qui met en avant sa maîtrise des genres et son talent pour fusionner différentes traditions musicales.

Ces trois albums témoignent de la période prolifique de George Duke dans les années 1980 et de son engagement à repousser les frontières musicales.

En 1992, une collaboration marquante avec Warner Bros. Records et le succès de l’album Snapshot5

En 1992, il entame une collaboration significative avec Warner Bros. Records en lançant l’album intitulé Snapshot.

Cet album, qui marque un tournant dans sa carrière musicale, connaît un succès retentissant en atteignant la première place des classements de jazz pendant cinq semaines consécutives.

Parmi les titres phares de cet album, le single No Rhyme, No Reason se distingue particulièrement en accédant au Top Ten du classement R&B, consolidant ainsi sa réputation d’artiste polyvalent et innovant dans les genres jazz et R&B.

George Duke révolutionne sa carrière avec « Illusions27 » en 1995

En 1995, le célèbre musicien et producteur américain George Duke publie l’album intitulé « Illusions« .

Cet album marque une étape particulière dans sa carrière, car pour la première fois, il décide de se consacrer exclusivement aux parties vocales.

Connu principalement pour ses talents de claviériste et son influence dans les genres jazz, funk et R&B, Duke surprend ses fans en mettant en avant sa voix unique et en explorant de nouvelles dimensions musicales à travers cet album.

George Duke et son chef-d’œuvre de 1996 : « Muir Woods Suite » et l’album « Is Love Enough? »

En 1996, George Duke publie un chef-d’œuvre de jazz orchestral intitulé « Muir Woods Suite« .

Cette œuvre magistrale a été enregistrée en direct lors du prestigieux Montreux Jazz Festival en 1993, puis retravaillée en studio pour atteindre la perfection.

Le quartet qui accompagne Duke sur cette suite est composé de musiciens de renommée mondiale : George Duke lui-même au piano, Stanley Clarke à la basse, Chester Thompson à la batterie et Paulinho Da Costa aux percussions.

L’Orchestre national de Lille, dirigé par le maestro Ettore Stratta, apporte une dimension symphonique à cette composition exceptionnelle.

Après avoir livré une performance mémorable lors de l’inauguration présidentielle, George Duke continue sur sa lancée créative et sort son 30e album solo intitulé « Is Love Enough? » l’année suivante.

Cet album est un véritable concentré d’énergie et témoigne de la profondeur introspective de Duke dans son écriture musicale.

« Is Love Enough? » explore des thèmes variés avec une intensité émotionnelle qui captive l’auditeur du début à la fin, consolidant ainsi la place de George Duke comme une figure incontournable du jazz contemporain.

Collaboration avec Kirk Whalum et Michael McDonald pour des événements mémorables en 1997 et 1998

En 1997, il apporte sa contribution à l’album « The Gospel According To Jazz » de Kirk Whalum.

Cet album a été enregistré en live au prestigieux Roy Acuff Theatre à Nashville, un lieu renommé pour ses performances musicales de haute qualité.

L’année suivante, en 1998, leur collaboration se renouvelle dans un cadre tout aussi mémorable.

Cette fois-ci, ils s’associent avec le célèbre chanteur et compositeur Michael McDonald lors de l’événement « Memphis Remembers Martin« , une commémoration spéciale en l’honneur de Martin Luther King Jr., qui a eu lieu à Memphis.

Cet événement a rassemblé de nombreux artistes pour célébrer l’héritage et l’influence durable du leader des droits civiques.

Participation aux tournées et festivals de 2000 à 2001

En 2000, il participe à la tournée du Montreux Jazz Festival on Tour aux États-Unis, où il joue aux côtés de musiciens tels qu’Al Jarreau, David Sanborn, Roberta Flack et Joe Sample, tout en assumant également le rôle de directeur musical de la tournée.

En 2001, il prend part à plusieurs tournées et concerts, notamment à la convention 100 Black Men of America à Atlanta, au North Sea Jazz Festival avec Dianne Reeves et Rachelle Ferrell, à un spectacle spécial réunissant la Muir Woods Suite et l’Orchestre Prima la Musica de Bruxelles, ainsi qu’au festival de Montreux.

Il participe également à un hommage à Miles Davis, où il se produit avec Marcus Miller, Christian McBride et Richard Bona aux basses, Herbie Hancock au piano, lui-même aux synthétiseurs, Terri Lyne Carrington et Chester Thompson aux batteries, Wallace Roney à la trompette et Jeff Lee Johnson à la guitare.

Un Parcours Musical Diversifié et Récompensé

Après avoir connu des succès tant dans le jazz que dans le R&B, et jonglé entre ses rôles de musicien et de producteur, il est indéniable que son succès populaire est établi.

Cependant, son éloignement du jazz suscite des réserves parmi les critiques, d’autant plus que ses retours à ce genre sont souvent très inspirés. Inversement, lorsqu’il se détourne de ses morceaux pop pour se consacrer à une musique plus « sérieuse », la critique salue cette démarche.

Son principal objectif est d’élargir son horizon musical — il envisage de se rendre en Afrique ou en Amérique du Sud pour rencontrer des artistes locaux et concrétiser divers projets — tout en cherchant à toucher un public plus large, notamment au sein de la communauté noire.

Malgré plusieurs tournées, disques joués et/ou produits, dont un hommage à Jimi Hendrix, et un long séjour en Europe, il est finalement temps pour lui de recevoir des distinctions honorifiques, telles que le Edison Life Time Achievement Award à Rotterdam en 2004, qui saluent l’ensemble de sa carrière.

Les tournées marquantes de George Duke en 2005 et ses collaborations exceptionnelles

En 2005, il se distingue par ses tournées en Asie, notamment en Inde et en Indonésie, où il participe au premier Jakarta Jazz Festival.

Il est également présent à un événement spécial à l’Hollywood Bowl intitulé George Duke & Friends, aux côtés de Billy Cobham, Christian McBride, Airto, Bobby Hutcherson, Kenny Garrett, Roy Hargrove et Joe Sample (avec qui il effectuera une tournée en duo aux États-Unis et au Japon).

L’année suivante, George Duke et son trio, comprenant Brian Bromberg à la basse et Terri Lyne Carrington à la batterie, se produisent avec le Symphonic Jazz Orchestra à la Jazz Bakery.

Ensuite, ils enregistrent une session en studio pour l’album « In a Mellow Tone« .

Peu de temps avant cela, il avait constitué un autre trio avec Michael McDonald et Philip Bailey pour le Michael Jordan Celebrity Golf Tournament à Nassau.

En 2007, l’artiste fait une apparition notable sur l’album « The Real Thing: Words and Sounds Vol. 3 » de Jill Scott, en participant à la chanson « Whenever You’re Around »

En 2007, l’artiste a été mis en avant sur l’album « The Real Thing: Words and Sounds Vol. 3 » de la célèbre chanteuse de neo-soul Jill Scott, en participant à la chanson intitulée  » Whenever You’re Around« .

Cet album, intitulé « The Real Thing: Words and Sounds Vol. 3 », est le troisième opus de la série « Words and Sounds » de l’artiste américaine Jill Scott.

Chanteuse, compositrice et actrice reconnue, Jill Scott est célèbre pour son mélange unique de soul, R&B et jazz, ainsi que pour ses paroles introspectives et poétiques. Cet album a été bien accueilli par la critique et les fans pour ses mélodies riches et ses textes profonds.

La chanson intitulée « Whenever You’re Around », en collaboration avec Jill Scott, permet à l’artiste de mettre en valeur son talent.

Ce morceau explore les thèmes de l’amour et de la présence émotionnelle, ajoutant ainsi une profondeur musicale qui enrichit le monde de la musique et renforce la visibilité artistique de l’interprète.

it l à l’ensemble de’album acclam l’œuvre.é par la critique. Cet album, qui mélange habilement soul, jazz et R&B, est le troisième volet de la série « Words and Sounds » de Jill Scott, et il a été bien accueilli par les critiques pour son authenticité et sa production soignée.

George Duke : Une carrière marquée par des collaborations légendaires et un retour poignant avec « Dreamweaver »

En 2011, il rejoint David Sanborn et Marcus Miller pour former un trio et entreprendre une tournée aux États-Unis, avec plus de 20 dates à guichets fermés.

Du côté des enregistrements en studio, George Duke n’avait rien produit depuis 2008 et l’album « Dukey Treats ».

Cependant, le décès de sa femme Corine lui cause une profonde douleur, ce qui le pousse à sortir l’album éclectique « Dreamweaver« , sur lequel figurent de nombreux invités tels que Teena Marie, Jef Lee Johnson, Lalah Hathaway, Rachelle Ferrell, Jeffrey Osborne, Paul Jackson Jr., Christian McBride et Stanley Clarke.

Peu après la sortie de cet album, le 5 août 2013, George Duke, père de Rashid et John, est admis au Saint John’s Hospital de Los Angeles où il décède à l’âge de 67 ans, un an après la disparition de sa femme Corine.

George Duke : Une Carrière Prolifique en Tant que Producteur et Compositeur

George Duke a contribué à la production de nombreux albums et artistes, tels que Raul de Souza, Smokey Robinson, Dee Dee Bridgewater (notamment pour l’album « Bad for Me » où il intervient également en tant que chanteur et synthétiseur) et A Taste of Honey.

Ce dernier projet le propulse définitivement en tant que producteur, avec le single « Sukiyaki » atteignant la première place des classements pop, adult contemporary et R&B, et se vendant à plus de deux millions d’exemplaires. Par la suite, il produit trois albums pour Jeffrey Osborne et deux pour Deniece Williams, qui rencontrent un grand succès.

George Duke compose et produit également le single « Sweet Baby« , interprété avec le bassiste Stanley Clarke dans le cadre du Clarke/Duke Project fondé en 1974; ils sortent ensemble deux albums: « Clarke-Duke Project I » (1981) et « Clarke-Duke Project II » (1983).

Par la suite, George Duke continue de produire pour de nombreux artistes tels que Melissa Manchester, Barry Manilow, George Howard, Phil Perry, Miles Jaye, Diane Reeves, The Pointer Sisters, 101 North, Najee, Take 6, Howard Hewett, Chanté Moore, Everette Harp, Rachelle Ferrell, Gladys Knight, Keith Washington, Gary Valenciano, Johnny Gill, Anita Baker, Marilyn Scott, Al Jarreau et Regina Belle.

En 1996, il participe à la production de l’album « Stardust » de Natalie Cole, nommé pour deux Grammy Awards et en remportant un.

La même année, il écrit et produit la chanson principale du show télévisé « Malcolm & Eddie » sur UPN.

Alors que son album très autobiographique « Cool » est nommé aux Grammy Awards et aux Image Awards sans remporter de prix, il décroche un Grammy en tant que producteur pour « In The Moment« , le meilleur album vocal de jazz de Dianne Reeves.

Il répète l’exploit en 2001 avec l’album de Dianne Reeves intitulé « The Calling« .

Il continue sur sa lancée en écrivant et produisant une chanson gospel, « Healing« , avec Kenny Lattimore.

Par la suite, il produit trois titres pour Kelly Price.

George Duke : Un directeur musical polyvalent et engagé

George Duke ne se limite pas à ses activités de musicien et de producteur. Il occupe également plusieurs fois le poste de directeur musical pour divers artistes et événements télévisés spéciaux, tels que les Soul Train Music Awards pendant neuf ans et le Sunday Night Show sur NBC.

Il accompagne Anita Baker à Washington pour un concert au Kennedy Center dans le cadre d’une campagne du Parti démocrate et assure la direction musicale de plusieurs événements organisés par Disney, dont un concert au profit de la Foundation for Pediatric AIDS intitulé For Our Children et le Disney’s Salute To Youth lors de l’inauguration présidentielle.

En 1995, il compose, produit et interprète le morceau Inside Out pour Disney. En 1988, il est le directeur musical du concert en hommage à Nelson Mandela au Wembley Stadium de Londres.

À la fin des années 90, il dirige musicalement l’émission spéciale One Amazing Night de Burt Bacharach sur Fox Network, avec des performances de Bacharach, Dionne Warwick, Elvis Costello, Wynonna Judd et Barenaked Ladies.

Il remplit également ce rôle pour les Lady of Soul Awards et le Kansas City Jazz Festival.

En 1992, il se rend en Espagne pour devenir le directeur musical du plus grand festival de guitare jamais organisé

En 1992, il se rend en Espagne pour devenir le directeur musical du plus grand festival de guitare jamais organisé, réunissant des artistes tels que George Benson, Stanley Clarke, Larry Coryell, Paco de Lucía, Rickie Lee Jones et John McLaughlin.

Il est également à la tête de Legend to Legend, où se produisent notamment George Burns, Tony Bennett et Johnny Mathis.

George Duke compose aussi de la musique pour la télévision (comme pour les talk-shows de Leeza et Marilu sur NBC ; il remplace temporairement Marcus Miller en tant que directeur musical lors de la première saison de l’émission de concerts en direct Sunday Night) et pour le cinéma.

Parmi ses contributions cinématographiques figurent les bandes sonores de The Five Heartbeats (1991, avec Stanley Clarke), Meteor Man (1993), Leap of Faith (1996), Undercover Brother : Un agent très secret (avec Stanley Clarke), Au-delà des barrières (Good Fences) (où il dirige seul la musique pour la première fois) ainsi que la chanson-titre de Karaté Kid 3 (The Karate Kid, Part III, 1989). De plus, George Duke fait une apparition dans le feuilleton Générations en 1989 et participe à Comic Relief pour soutenir les sans-abris.

En 2001, Tami Willis réalise « The House of Duke », un documentaire sur la vie et la carrière de George Duke

En 2001, Tami Willis, une réalisatrice et productrice travaillant pour Black Entertainment Television (BET), entreprend la réalisation et le tournage d’un documentaire télévisé d’une heure consacré à la vie et à la carrière du célèbre musicien de jazz fusion George Duke.

Intitulé « The House of Duke », ce documentaire explore en profondeur l’impact de George Duke sur la musique contemporaine, ses influences, et ses collaborations avec d’autres grands noms de l’industrie musicale.

Le film inclut des interviews exclusives avec George Duke lui-même, ainsi que des témoignages de ses collègues et amis proches, offrant ainsi un aperçu intime de l’homme derrière la musique.

George Duke : Compositeur pour « News & Notes » et Juge aux Independent Music Awards en 2005

En 2005, le célèbre musicien et producteur George Duke compose la chanson principale pour l’émission radio d’Ed Gordon intitulée « News & Notes », diffusée sur le réseau PBS8.

Cette émission, connue pour ses analyses approfondies et ses discussions sur des sujets d’actualité, bénéficie ainsi de l’expertise musicale de Duke, ajoutant une dimension sonore unique à son contenu informatif.

La même année, George Duke s’engage également en tant que juge au 2nd Annual Independent Music Awards, un événement visant à mettre en lumière et à promouvoir les carrières des artistes indépendants.

Par sa participation, il apporte non seulement son expérience et son regard critique mais aussi un soutien précieux à la reconnaissance des talents émergents dans l’industrie musicale.

L’influence de George Duke dans divers genres musicaux

George Duke a exercé une influence considérable dans les domaines du jazz, de la soul, du funk et du hip hop.

Ses morceaux ont été repris par de nombreux artistes à travers divers genres musicaux.

Par exemple, « I Love You More » a été samplé dans « Digital Love » de Daft Punk, un titre de house music.

« Guilty » a été utilisé par Mylo pour « Guilty of Love« , dans un style electronica. Le morceau « For Love » a été repris dans « I Hear Voices » de MF DOOM, en hip-hop.

Kanye West a samplé « Someday » pour « Break my Heart » sur l’album « Finding Forever » de Common, toujours en hip-hop.

« You and Me » a été réutilisé par 9th Wonder dans « Spirit Of ’94« , un morceau soul/R&B.

Enfin, « Reach for It » a été samplé par Ice Cube dans « True to the Game« , par Spice 1 dans « In My Neighborhood« , et par W.C. & The Maad Circle (avec Mack 10 et Ice Cube) dans « West Up!« , tous trois dans le genre hip-hop.

La Reconnaissance et les Récompenses de George Duke dans le R&B

Bien que ses efforts pour produire du R&B aient suscité de nombreuses critiques, le travail de George Duke est largement reconnu et récompensé dans divers cercles musicaux, tant pour ses talents de musicien que pour ses compétences en tant que producteur.

Son album « Reach for It » est certifié disque d’or en 1977.

En 1982, il décroche un Grammy Award pour la meilleure performance R&B par un duo ou un groupe vocal grâce à son album « The Clarke/Duke Project ».

George Duke : Un Maître du Clavier et Producteur de Génie des Années 80 et 90

En 1989 et 1990, George Duke est élu « R&B Keyboardist Of The Year » par le magazine Keyboard, une reconnaissance prestigieuse dans l’industrie musicale.

Tout au long de sa carrière, il reçoit plusieurs nominations aux Grammy Awards pour son travail exceptionnel de production.

Parmi ses contributions notables, on trouve la production de « We Are The World » des Children of the World, une chanson emblématique qui a rassemblé des artistes du monde entier pour une cause humanitaire.

Il est également reconnu pour « Sweet Baby » du Clarke/Duke Project, un duo avec Stanley Clarke qui a marqué les esprits par sa mélodie douce et harmonieuse.

George Duke a aussi produit « Let’s Hear It For The Boy » de Deniece Williams, un morceau qui a connu un immense succès commercial et est devenu un hymne des années 80.

Ses talents se retrouvent encore dans « Stay With Me Tonight » et « On The Wings Of Love » de Jeffrey Osborne, deux chansons qui ont consolidé la carrière de ce chanteur soul.

De plus, il a travaillé sur « Fumilayo » de Diane Reeves, mettant en avant ses compétences en jazz et en musique vocale.

En 1987, l’album « Tutu » de Miles Davis, auquel George Duke a contribué en partie à la production, remporte le Grammy Award du meilleur solo de jazz improvisé, soulignant ainsi l’impact de son travail dans le domaine du jazz.

En 1990, deux autres albums produits par George Duke reçoivent des nominations aux Grammy Awards : « Amandla » de Miles Davis et « Heart’s Horizon » d’Al Jarreau.

Le premier est une continuation du style innovant de Davis, tandis que le second démontre l’habileté de Duke à produire des albums complets qui captivent l’audience par leur richesse musicale et leur sophistication.

Un Retour Triomphal au Jazz avec « After Hours » en 1999

En 1999, après une période d’exploration musicale dans différents genres, son album intitulé « After Hours » marque un retour triomphal au jazz.

Cet album, riche en compositions innovantes et en performances virtuoses, est accueilli avec enthousiasme par la critique et le public.

Grâce à ce travail remarquable, il reçoit une nomination prestigieuse aux Grammy Awards dans la catégorie du meilleur album de jazz contemporain, soulignant ainsi son talent exceptionnel et sa contribution significative à la scène jazz moderne.

George Duke honoré au SoulMusic Hall of Fame en décembre 2012

En décembre 2012, le légendaire claviériste, compositeur et producteur George Duke a été honoré par la communauté musicale lorsqu’il a été élu par un vote populaire pour rejoindre le prestigieux SoulMusic Hall of Fame, une distinction décernée par le site SoulMusic.com.

Cette reconnaissance vient couronner une carrière exceptionnelle marquée par des contributions significatives au jazz, au funk et à la soul, et reflète l’impact durable de son œuvre sur les amateurs de musique du monde entier.

Paul Jackson Jr. Rend Hommage à George Duke, Musicien et Producteur Légendaire

À la suite du décès du légendaire musicien et producteur George Duke, son ami et collaborateur de longue date, Paul Jackson Jr., a exprimé ses condoléances avec une profonde émotion.

Il a déclaré : « Nous venons de perdre un frère et ami exceptionnel, George Duke. Repose en paix. Je suis certain que le paradis t’attend, toi qui as tant apporté au monde de la musique avec ta créativité et ta passion. Mes pensées vont à tous tes proches et amis en cette période difficile. Que ton héritage musical continue d’inspirer les générations futures. Paul Jackson Jr. »

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Écrit par: Team Funky Pearls

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