Les DJ italiens des années 70, Claudia et Silvana, sont entrés dans l’histoire et ont réalisé ce qu’aucun autre DJ n’a réussi à faire.
« Claudia et Silvana, le duo de DJ italien des années 70 » retrace l’histoire passionnante de Claudia et Silvana, deux DJ talentueuses ayant marqué l’histoire de la musique en Italie.
Claudia a commencé sa carrière en tant que DJ par hasard, en répondant à une annonce dans le journal régional après son retour en Italie en décembre 1974.
Dans les années 70, elle était un peu comme une « fille des fleurs », ayant voyagé à travers l’Europe en stop après avoir terminé ses études et n’ayant pas manqué les plus grands concerts de l’époque, tels que Pink Floyd, Rolling Stones, et Santana.
Malgré son manque d’expérience, Claudia a saisi cette opportunité de travailler avec la musique la nuit.
Au fil des mois, elle a développé son talent et a noué des contacts avec une agence de Disc-Jokey à Milan.
Elle a également travaillé dans plusieurs endroits célèbres en Italie, tels que « La Villa delle Rose » à Riccione, « Le Sottovento » d’Antonello Verona, et le « Bella Blu » à Rome.
Silvana, quant à elle, est née à Bolzano et a développé sa connaissance et son amour pour la musique à travers une combinaison culturelle italienne et allemande où le rock prédominait.
En 1976, elle a commencé à travailler dans une station de radio locale à Bolzano en proposant de la musique de danse.
Dans les années 80, les deux soeurs se sont associées pour offrir des performances musicales ensemble.
Leur amour pour la musique et leur détermination à impliquer et divertir le public les ont propulsées vers le succès.
En conclusion, Claudia et Silvana sont deux figure marquantes de la scène musicale italienne des années 70 et 80, ayant marqué l’histoire de la musique en Italie grâce à leur passion, leur talent et leur détermination.
J’ai débuté dans le métier de DJ par hasard. J’ai lu une annonce pour une station de radio locale alors que j’étais en visite chez moi et cela m’a intéressée.
J’ai donc postulé et j’ai été engagée comme l’une des premières femmes DJ.
Dans les années 70, j’avais l’impression d’être une « fille des fleurs » car les gens n’attendaient pas grand-chose de moi, la plupart des femmes étant alors des femmes au foyer ou des secrétaires.
J’ai commencé à faire du stop en Europe pour donner un sens à ma vie avant de trouver ce travail !
Et j’ai pu assister à certains des plus grands concerts de rock de l’époque : Pink Floyd, les Rolling Stones et Santana en faisaient partie.
Mais ma prise de billets m’a conduit dans un nouveau monde qui allait bientôt se révéler bien plus satisfaisant que n’importe quelle salle de concert.
Même si je n’avais aucune expérience dans ce domaine, j’étais impatient de travailler avec la musique.
Et puis, qui sait ? (Peut-être cherchaient-ils une fille ?)
Lors de ma première recherche d’emploi, j’étais douloureusement timide. …
En fait, au début de ma carrière, je n’ouvrais pas la bouche !
Mais trois mois de réseautage avec des DJ à Milan – et l’offre d’emploi d’un patron d’agence qui était de passage à Paris – ont contribué à me faire sortir de ma coquille.
La Villa delle Rose était le premier établissement ouvertement gay en Italie, et j’y ai joué pendant trois mois.
Le public était raffiné, pas seulement sur le plan musical : c’était une expérience fantastique.
La belle Costa Smeralda, Porto Cervo en été – la propriété « rituelle » du charismatique Andres : ici est née l’amitié entre Beppe Grillo et Andrea Fiore (Andres), jeune à l’époque mais hôte permanent de ce château-villa.
En 1977, j’ai été tellement impressionné par sa danse que j’ai demandé à mon ami Heater Parisi (un jeune Californien récemment installé en Italie) de se produire dans son premier spectacle italien.
Je l’ai présentée (j’étais prévoyant) comme la future showgirl venant d’Amérique, et elle était très bonne !
Le « Sottovento » d’Antonello Verona est un point de rencontre pour les VIP du monde entier ; tout le monde y va : L’élite de Monaco, les célébrités…
L’île accueillait les princes arabes, leurs familles et leurs fêtes d’anniversaire fantasmagoriques, de nombreuses personnalités sportives nationales et internationales (comme Roger Federer), des chefs célèbres (Gordon Ramsay) – en fait, tous ceux qui pouvaient se permettre de louer ou de posséder une villa dans cette zone exclusive.
Pendant l’hiver, je me suis produit à Zermatt (Suisse) au « Village », qui attire principalement un public américain et nord-européen.
Deep Purple et David Bowie sont parmi ses invités les plus connus – et ils ont été mon inspiration lorsque j’y ai joué !
En 1979, Giancarlo Bornigia (qui avait fondé la chaîne de restaurants Piper) m’a invité à proposer mes services dans un nouvel établissement qu’il ouvrait à Rome.
Le Bella Blu s’est rapidement fait connaître pour son service impeccable et sa clientèle fortunée.
Pour la presse, c’est Marina Lante della Rovere qui possédait Il Sabato.
En réalité, elle en était l’excellente relation publique et faisait venir tous les personnages les plus célèbres de son époque, de Nureyev à Falcao (deux footballeurs brésiliens), de Craxi à Borg.
Je me suis produit à l' »Open Gate », à « La Cabala » et dans de nombreux autres endroits en Italie, notamment au piano-bar « Hysteria », lancé par Marco Trani.
J’ai toujours achetés mes disques, et il ne faut que quelques secondes pour que je me sente en confiance.
À l’époque, l’internet n’était pas très répandu et les nouvelles des succès mettaient longtemps à se répandre.
Mes goûts musicaux étaient éclectiques ; j’aimais la soul et le funk, mais j’écoutais aussi d’autres styles.
À l’époque, je ne le trouvais pas dans les boîtes de nuit. Au lieu de cela, je passais des après-midi entiers à écouter les nouveaux disques (45 tours et 33 tours).
J’ai marqué des vitesses de frappe à l’aide d’un acronyme en 1976, mais j’avais déjà commencé à utiliser un aperçu qui simplifiait considérablement la gestion du travail du soir – avec l’avantage supplémentaire de le rendre plus amusant.
Pour moi, la partie la plus satisfaisante de ce travail a été d’impliquer le public, de le rendre amusant et de lui faire deviner ce qui l’a fait bouger.
J’ai rencontré Renzo Arbore au début des années 80, un ami et grand professionnel qui a baptisé mon premier 45 tours en tant que chanteur : « Joséphine-et-moi pas ? ». L’un des auteurs était Pasquale Panella (qui deviendra plus tard l’un des paroliers de Lucio Battisti).
J’ai chanté, mixé et produit de la musique. J’ai également gardé le contact avec ma sœur – elle est plus jeune que moi – et nous avons travaillé ensemble sur un certain nombre de projets.
Silvana Longhino est originaire de Bolzano ; son amour pour la musique vient du fait qu’elle a été élevée dans un environnement multiculturel (avec des racines italiennes et allemandes) où le rock était roi !
En 1976, j’ai commencé à travailler dans une station de radio à Bolzano, en proposant des morceaux de musique de danse, qui étaient très difficiles à trouver et envoyés depuis Milan.
La radio n’offrait pas de grandes performances musicales. La plupart des disques étaient simplement présentés, puis commentés ;
Quand je repense à ma première expérience dans une discothèque, cela me fait sourire. Je n’avais que 16 ans lorsque le propriétaire d’un des clubs de Bolzano est entré dans la cabine de radio pour parler avec son manager.
En 1977, le dimanche après-midi était la soirée disco au club (ce qui le rendait très populaire).
Le propriétaire a décidé qu’il voulait faire de la musique ce soir-là et a demandé si quelqu’un était disponible pour être DJ.
J’ai timidement levé la main en disant « Je viendrai ! ». Le propriétaire m’a regardé un moment avant de dire « pourquoi pas ! Une fille ! » Ils sont venus me chercher et m’ont ramené chez moi.
Je n’ai obtenu mon permis de conduire qu’à 17 ans, donc si mes parents voulaient m’emmener quelque part, ils devaient m’y conduire eux-mêmes.
On m’a donné une paire d’énormes écouteurs et j’ai immédiatement commencé à travailler sur la table de mixage, donnant à chaque chanson que j’avais proposée un schéma rythmique optimal.
Cette technique est devenue pour moi un « MUST ».
J’aimais garder le rythme entre les chansons, pour que les gens ne s’arrêtent pas de danser – et cette passion ne m’a pas quitté depuis.
J’ai passé les nuits de vendredi, samedi et dimanche à travailler sur ma musique.
Même si mes parents m’ont fait faire tous mes devoirs chaque week-end, je dois quand même les remercier.
Après tout, ils ont donné le bon exemple en acceptant de m’aider à remplir les questionnaires à 2 heures du matin, ce qui n’était pas prévu mais a été apprécié !
Un an plus tard, l’Apres Club – le restaurant le plus populaire du Tyrol du Sud – m’a contacté pour me proposer un contrat.
Je venais de terminer mes études, je pouvais donc me consacrer à ma passion… Mais il s’est avéré que trouver un emploi n’était pas facile !
J’avais déjà choisi une voie qui me convenait, alors pourquoi devrais-je changer ?
Au fil des années, j’ai refusé plusieurs offres d’emploi en faveur de celle-ci, qui me donnait satisfaction et me rapportait de l’argent.
Puis vint l’hiver ; c’est à cette époque que nous avons commencé à voyager plus souvent.
Lorsque je vivais à Madonna di Campiglio et à Cortina d’Ampezzo, en Italie – deux destinations de ski de classe mondiale fréquentées par le beau monde du star-system hollywoodien – je me souviens avoir rencontré Alberto Tomba lors d’une fête.
Oui : il était numéro un sur le circuit de la Coupe du monde de ski lorsque je l’ai rencontré.
Et oui : notre brève rencontre a été désagréable pour les deux parties en raison de mon incapacité à utiliser un langage italien correct avec cet athlète de premier plan et tous ses amis me regardaient !
Des clubs réputés comme l’OK Village (qui n’existe plus) ont soudainement voulu m’engager après avoir vu la progression spectaculaire de ma carrière.
Après cela, Claudia et moi avons enfin commencé à travailler ensemble.
En 1984, nous avons eu la chance de concevoir les costumes de Sotto Vento – un ballet créé pour une compétition de voile à Portofino.
Et voilà que commence un nouveau chapitre de notre carrière : Antonello Verona a été enthousiasmé par l’idée d’avoir les deux à la console, et a accepté toutes nos demandes sans sourciller. La pièce a déjà bien augmenté les recettes.
La file d’attente à l’extérieur du club s’étendait de 21 heures à 4 heures du matin, toutes les nuits de juin à début septembre.
Du sport au show-business et de la noblesse nationale aux noms internationaux dans leurs domaines, le public était très varié.
Il y a des centaines d’anecdotes, comme la fois où les fils d’un prince arabe nous ont secrètement enregistrés en train de chanter joyeux anniversaire à leur père, puis nous ont fait écouter ces cassettes pendant 20 jours – à minuit chaque nuit – après que nous ayons trouvé une bouteille de Cristal sur nos consoles.
De plus, tous les soirs, Jonathan s’est cloué à la console (ça a failli ne pas marcher) et nous a parlé de sa musique préférée, des voyages en bateau avec son frère Simon Le Bon (qui n’avait d’yeux que pour Yasmine), et de ce qui vient de se terminer à Los Angeles pour la sortie du nouvel album de Duran Duran.
Claudia et Silvana étaient à Bruxelles pour la RAI, où elles ne manquaient jamais d’offres d’emploi – y compris celles de Los Angeles, Berlin et Oslo.
Mais elles les ont toutes deux refusées pour commencer à enregistrer leur premier album ensemble.
Au cours de ces années, nos efforts – soirées d’enregistrement de cassettes qui étaient invariablement « sold-out », tirages de photos amusantes sur des t-shirts que s’arrachaient les fans admiratifs – ont été les graines à partir desquelles a fleuri plus tard le travail de marketing.
De toutes les chansons dont nous aimons nous souvenir, l’une de nos préférées est « We are Family ».
La pièce qui a chanté avec nous ! Ce furent des années pleines d’enthousiasme : au début, ils nous accompagnaient dans tous nos voyages et nos émissions de télévision.
J’ai fait l’objet d’articles dans des journaux, des disques ; j’ai animé des émissions de télévision et des émissions d’une heure diffusées dans toute l’Italie.
Parrainé par l’impresario Fausto Paddeu (impresario de Gianni Morandi, Scialpi etc), cette exposition permettra à mon nom d’atteindre un large public.
Nous avons été assistés par notre ingénieur du son Alfonso Bettini (Riccardo Cocciante), qui a apporté une console portable et divers équipements d’enregistrement.
Avec son aide, nous avons commencé à faire participer le public au processus de création musicale, du début à la fin.
Ce n’est que lorsque le contrat avec la RAI pour le « Ricomincio da Due » de Raffaella Carrà est arrivé que nous avons pu réapparaître sur une émission nationale – cette fois en dansant en synchronisation sous ses projections alors qu’elle lisait les disques disco les plus populaires de la semaine.
Cette séquence, que l’on peut encore voir aujourd’hui sur Youtube, témoigne à la fois de notre notoriété durable et de notre manque de notoriété).
En 1991, Bruno Corbucci nous a invités à nous réciter « nous-mêmes » – c’est-à-dire en tant que DJ et co-stars – dans l’épisode « La voix mystérieuse » de la série télévisée Iron Class (qui est diffusée occasionnellement encore aujourd’hui).
Après avoir réfléchi à la question pendant un certain temps et en avoir discuté longuement avec ma femme, j’ai pris une décision qui allait changer profondément nos deux vies. Il était temps de passer à autre chose.
L’aspect physique est très important dans ce travail, étant des femmes.
Nous ne pouvons pas nier que cela nous a donné de nombreux avantages – et aussi des détracteurs. Mais après 15 ans de carrière, on peut difficilement se tenir debout sur seulement 2 belles jambes !
Au cours des 15 dernières années, notre travail de disc-jockey a été passionnant, amusant et enrichissant.
Nous avons certainement connu de nombreuses déceptions en cours de route, mais ce sont ces expériences qui nous ont donné une base solide pour ce nouveau projet que nous entreprenons.
Notre expérience de la communication avec le public et des relations humaines nous a rendus passionnés par notre travail : Marketing Web.
Nous sommes spécialisés dans la création de campagnes publicitaires vidéo, et notre expertise réside dans la composition de musiques qui complètent les visuels.
Nous aidons les artistes et les propriétaires d’entreprises à acquérir plus de clients et de visibilité sur Internet en utilisant des techniques innovantes développées par des marketeurs américains.
Même si nous n’allons plus guère dans les clubs, notre tourne-disque Technics 1210 reste un souvenir du temps passé.
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