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Funky Pearls Funky Pearls Radio
today30 avril 2025 346 73 5
Paru en 1984, Somebody Else’s Guy est bien plus qu’un album : c’est un manifeste de Jocelyn Brown, cette voix puissante et émotive qui a fait vibrer les dancefloors des années 80.
Avec un mélange de R&B, de soul et de nu-disco, l’album, porté par le tube éponyme, se décline en plusieurs remixes et versions, offrant une palette de grooves et d’émotions.
Redécouvrons ce classique et ses nombreuses facettes, remis en avant par les fameuses M&M (John Morales & Sergio Munzibai) et enrichi de versions dub, radio et rap pour satisfaire les DJs comme les mélomanes.
Avant même la sortie de l’album, Jocelyn Brown était une choriste très demandée, ayant travaillé avec Kool & the Gang, Chic, Inner Life et Change.
En 1984, elle prend le devant de la scène avec “Somebody Else’s Guy”, reprise d’un titre de Jerry Butler (1983), mais réinventé dans un style plus dansant et affirmé.
Réalisé par Todd Terry (qui signait alors ses premières productions), et remixé par les légendaires M&M, le morceau devient vite un standard : Jocelyn y injecte toute la fougue de sa voix gospel, portée par une rythmique disco-funk ciselée.
Le remix phare qui a inondé les clubs. John Morales & Sergio Munzibai rallongent le groove, ajoutent des percussions supplémentaires et réarrangent les cordes pour un effet maximal. Une montée en puissance progressive, idéale pour chauffer la piste.
Pour les ondes et les playlists, un condensé efficace où les meilleurs passages du remix sont mis en avant. Jocelyn Brown y délivre chaque note avec une clarté exceptionnelle.
Sans la voix principale, cette version dub met en exergue les nappes synthétiques, les percussions et la ligne de basse. Un terrain d’exploration pour les DJs et les amoureux des textures instrumentales.
Une tentative de fusion avec le rap naissant des années 80. Bien que moins célèbre, ce mix injecte un flow parlé sur le refrain, témoignant de l’ouverture d’esprit des producteurs de l’époque.
La version originale, un poème soul-disco : introduction lente, montée progressive, et explosion vocale sur le refrain. Jocelyn y alterne douceur et puissance, soulignant la complexité émotionnelle du texte.
Un mid-tempo R&B groovy où Jocelyn exprime ses regrets amoureux. La basse ronde et les chœurs feutrés rappellent les meilleurs slow jams de la Motown.
Tempo plus rapide, guitare funky et cuivres vifs : un morceau dancefloor à l’énergie brûlante.
Une story de passion fugace, servie par un beat disco-soul. Le morceau culmine avec un break de synthé analogue irrésistible.
Hommage assumé à la féminité assumée et libre. Jocelyn y déploie toute sa présence scénique, portée par des percussions tribales.
Version remixée d’un autre single de l’album, titre original de 1983. M&M y retouchent les cordes et ajoutent un pont musical mémorable.
Clap batteries, nappes de synthé et chœurs gospel : un slow funk comme Jocelyn en a le secret.
Ce qui distingue Somebody Else’s Guy, c’est la voix. Jocelyn Brown, formée à la musique sacrée, possède un registre étendu, modulant l’intensité selon les besoins.
Tantôt suave, tantôt puissante, elle occupe l’espace avec autorité.
L’album témoigne aussi de la transition disco → dance, où les boîtes à rythmes cohabitent encore avec les cuivres et les cordes.
Renaissance nu-disco : de nombreux producteurs house des années 2000 ont samplé ou remixé “Somebody Else’s Guy”.
DJ culture : les versions M&M restent des classiques pour tout set disco/R&B.
Compilations : le titre figure dans les best-of disco et R&B, prouvant son statut d’incontournable.
Incontournable disco-soul : un tube qui rassemble toutes les générations.
Variété de mixes : version longue, radio, dub, rap… un réservoir pour DJs et animateurs.
Performance vocale : parfaite pour les émissions “Live Vocals” ou “Diva Spotlight”.
Ambiance R&B 80s : idéale pour une soirée throwback ou un segment “Funky Flashback”.
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