🎛️ DJ Moar & DJ Goodka – Groovology (2009) : Le Manuel Ultime du Funk Moderne

Sorti le 1er janvier 2009, Groovology signe la rencontre explosive de deux beatmakers français de renom : DJ Moar et DJ Goodka.

Avec cet album 100 % instrumental, le duo explore les multiples facettes du funk, du boogie 80s au broken beat néo-soul en passant par des clins d’œil hip-hop.

Résultat : vingt minutes de grooves ciselés, de breaks inédits et de samples rarissimes, pensés pour les DJs et les amoureux du rythme.

Plus qu’une simple collection de beats, Groovology est une véritable charte du funk moderne, à déguster pied au plancher.

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🏁 Contexte et concept

À l’orée des années 2000, la scène funk revival connaît un nouvel âge d’or, porté par des collectifs tels que Funk Agenda ou Nostalgia 77.

DJ Moar, producteur bordelais influencé par le jazz-funk et le broken beat londonien, croise le chemin de DJ Goodka, beatmaker parisien réputé pour ses ré-éditions et ses compilations pointues.

Ensemble, ils décident de créer Groovology, un laboratoire sonore où chaque piste devient une expérience rythmique, oscillant entre vintage et innovation.

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🔑 Analyse des tracks

1. 80’s Boogie Skater (3:50)

L’album débute par une décharge d’énergie disco-boogie.

Un synthé analogique Yves-be-you, des cowbells, une basse slapée en staccato : tout rappelle la fièvre des patinoires et des clubs new-yorkais du début des années 80.

Le break central, inspiré du breakdance, offre un terrain de jeu idéal pour les DJ cherchant à chauffer la piste.

2. Freak Freak the Funk (2:57)

Directement dans la cour de James Brown, ce morceau illustre le côté raw du funk.

Des cuivres samplés, une petite section de cuivres découpée façon vieux vinyle, et un beat implacable vous invitent à “freak” littéralement sur le groove.

Un must pour les sets “funk raw”.

3. Mission Secrete (3:42)

Changement d’atmosphère avec “Mission Secrete”.

Influences film noir et spy-funk s’y mêlent.

On y entend des arpèges de guitare wah-wah, un vibraphone feutré et des “shhh” vocaux mystérieux.

Idéal pour une ambiance lounge-espionnage.

4. Like This Like That (3:21)

Retour à l’essentiel : un beat boom-bap revisité en mode funky, ponctué de scratches old school et de stabs de Rhodes.

Les breaks se succèdent à un rythme tellurique, démontrant la maîtrise des deux producteurs sur l’art du sample chopping.

5. Do the Funky King Kong (3:08)

Titre hommage à la puissance brute, “Do the Funky King Kong” fend l’air avec un riff de guitare rock intégrée au beat.

Une double caisse incisive, des basses grondantes et des breaks absurdes où le beat s’effondre pour mieux repartir : une ode à la force animale du funk.

6. French Syrup (1:56)

Piste la plus courte de l’album, “French Syrup” est un bonbon sucré.

Un sample soul lisse, une boîte à rythmes dépouillée et des vocalises féminines pitchées incarnent la “French touch” version funk. Un interlude charmant avant de replonger dans la matière brute.

7. Shibuya’s Break (2:10)

En hommage au quartier tokyoïte, ce morceau combine breakbeat japonais et jazz-hop.

Des sifflements urbains, un beat breaké façon J-Dilla, et un solo de piano jazzy en micro-loop.

Le pont idéal entre musiques électroniques et groove organique.

8. Viens… (0:51)

Court morceau a capella, “Viens…” glisse une voix féminine invitant à danser.

On dirait un extrait de film français des années 70, samplé sur vinyle 45 tours.

Un clin d’œil vintage avant la conclusion.

9. Maxtroïd (4:11)

Le track le plus long, un tour de force electro-funk.

Des basses Moog, des arpèges de synthé modulaires et un beat martelé comme un cœur de machine.

“Maxtroïd” est le vaisseau amiral de l’album, un voyage futuriste dans le cosmos du funk.

10. Next Episode (0:42)

Outro minimaliste, “Next Episode” promet la suite.

Quelques notes de synthé, un beat en suspension et une voix samplée murmurant “à suivre…”.

Ambiance cliffhanger, parfait pour un mix en boucle.

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🎧 Un manuel pour DJs et beatmakers

Groovology ne se contente pas d’être un album à écouter : il sert de boîte à outils pour les DJs, beatmakers et producteurs.

Chaque piste est construite en couches, facilitant le découpage en live et les mashups.

Les breaks sont placés à des moments stratégiques, les samples sont clairs, et l’album fonctionne aussi bien en format vinyle qu’en digital.

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🚀 Héritage et influence

Dès sa sortie, Groovology a été salué par la presse spécialisée et repris en club par des pointures comme Cut Chemist ou Quantic.

On retrouve aujourd’hui son influence dans la scène future funk et nu-boogie, où les producteurs jouent encore sur le mariage entre vintage analogique et production numérique.

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✨ Groovology sur Funky Pearls Radio ?

1. Pure énergie funk : dès la première note, l’album insuffle du groove.

2. Variété stylistique : boogie, spy-funk, jazz-hop, electro-funk… tout y est.

3. Pistes courtes et percutantes : parfait pour le format radio et les transitions.

4. Source d’inspiration : un must pour les beatmakers cherchant de nouveaux breaks.

5. Hommage aux deux producteurs : valoriser le travail indépendant et créatif.

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